Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

mercredi 20 février 2008

Vie et Boulogne : la Vendée au naturel !

La Vie et La Boulogne, deux rivières qui ont modelé au fur et à mesure du temps un paysage riche, aimable et paisible : un paysage ou il fait de vivre !

Situées à 30 minutes des plages, Vie et Boulogne offre les charmes d’une campagne vallonnée mais toujours préservée, et ce à 30 km du principal pôle d’activité économique de la Vendée : La Roche sur Yon.

Au nord ouest de la Roche sur Yon, en Vendée, se trouvent
Ce lieu de sérénité est le cadre idéal pour une destination nature pour toute la famille. Les amoureux de la marche trouveront un réseau de 250 km de chemins balisés, dessinés de vallons, de nombreux plans d’eau ainsi que de parcs aménagés offrant calme et loisirs.

La forêt d’Aizenay, classée zone d’intérêt écologique, complète ce panorama de quiétude.

Couvrant une superficie de 420 hectares, la forêt offre une grande variété de paysage et de sentiers. De plus les circuits proposés, sont très faciles à identifier, notamment par la présence de cartes et de panonceaux qui invitent les promeneurs à découvrir une faune et une flore très riche.

Vie et Boulogne est également un lieu chargé d’histoire et de traditions. L’historial de la Vendée, situé aux Lucs-sur-Boulogne, est justement là pour explorer 7000 ans d’histoire de Vendée dans un musée de 3300 m2 d’exposition au parcours ludique et unique dans la région. Au-delà de son côté découverte, l’Historial de la Vendée est une curiosité de part son architecture novatrice et audacieuse, essentiellement composé de verre, de béton et d’acier mais tout en restant respectueux de la nature environnante.

Un peu plus à l’est, à Saint Denis la Chevasse, se trouve un musée tout aussi intéressant qu’unique, le musée des ustensiles de cuisine anciens. Logé dans un ancien logement d’instituteur du XIXè siècle, ce charmant musée, est consacré à l’évolution des ustensiles de cuisine durant un siècle (1850-1960), à découvrir au travers de 6 salles d’exposition mais toujours dans un cadre vivant et chaleureux.

Dans un cadre un peu plus champêtre, le Moulin à Elise, véritable Moulin à eau de Vendée, propose d’assister à la fabrication de plusieurs types de farine dont la fameuse farine de blé noir.

Au carrefour des routes de la Vendée, Vie et Boulogne propose, tout au long de l’année, de nombreuses animations autour des thèmes qui lui sont chers : l’histoire et la nature.

A propos de Vie et Boulogne :

Vie et Boulogne regroupe au total huit communes : D’Aizenay au Poiré-sur-Vie, connu dernièrement pour ses exploits dans la coupe de France de Football, à Belleville sur vie, Saligny, Beaufou, Saint Denis la Chevasse jusqu’aux Lucs sur Boulogne, lieu du mémorial des guerres de Vendée. Ces huit communes forment le canton du Poiré sur Vie. Traversée par les axes routiers la Roche sur Yon / Nantes et la Roche sur Yon / Challans, Vie et Boulogne, a su, également, bénéficier d'une situation favorable pour assurer son développement économique, avec plus de 600 entreprises industrielles, artisanales, commerçantes ou libérales) et démographique (plus de 28 000 habitants).

Site : Vie et Boulogne

Le musée Milcendeau-Jean Yole à Soullans

Connaissez-vous le Musée Milcendeau-Jean Yole à Soullans ? Non ! Et bien, qu'est-ce que vous attendez, empressez-vous d'aller visiter ce très joli musée rural qui vous fera connaître la vie et l'oeuvre de deux artistes vendéens du début du XXè siècle natifs de cette petite commune.

Ce musée, situé en plein coeur du marais dans un site ravissant, le Bois Durand, vous invite à découvrir, dans une première salle, la vie du médecin, de l'écrivain et homme politique Jean Yole - 1878/1956 - grâce à des photos, videos et autres articles qui vous font plonger dans l'histoire de ce début du siècle.
Leopold Robert a emprunté à la barque maraîchine, la yole, son nom de plume.

Le Centre Vendéen de Recherches Historiques a réédité l'oeuvre intégrale de Jean Yole avec notamment "Le malaise paysan", "la population et l'habitation rurales", "la Vendée", "le Marais de Monts"; Vous le trouverez en vente à l'accueil du Musée.

Dans la deuxième salle, vous voyagerez sur les traces du peintre Charles Milcendeau -1872/1919 - l'ami d'enfance de Jean Yole, né dans une famille d'aubergistes à Soullans. Vous admirerez son oeuvre très importante et variée. Du portrait au paysage, en passant par les scènes d'intérieur, tous les genres sont abordés. Ces tableaux ont été peints en Vendée, mais aussi en Bretagne, Corse ou Espagne. J'ai même eu la surprise de découvrir, il y a quelque temps, des toiles de Charles Milcendeau exposées dans l'une des chambres du Chateau de Villandry ; ces tableaux lui avaient été commandés par Joachim Carvallo qui avait racheté le chateau en 1906.
Voici quelques unes des oeuvres de Milcendeau :


À l'extérieur du musée vous flanerez dans un très agréable et ludique jardin littéraire où vous pourrez vous documenter sur la littérature régionale.

Et enfin vous terminerez la visite en pénétrant directement dans l'émouvante petite maison maraîchine de Charles Milcendeau, conservée telle qu'elle, qui renferme un décor de peintures murales directement inspirées de l'art mudéjar andalou.
Voilà, j'espère vous avoir communiqué l'envie de venir visiter ce musée et je vous souhaite une excellente découverte.
(Tél. pour les horaires de visite : 02.51.35.03.84).

dimanche 17 février 2008

Groupement d'Agriculteurs Biologiques de Vendée - GAB85


Le GAB est un syndicat professionnel indépendant dont l'objet est l'étude et la défense des intérêts économiques, matériels, juridiques et moraux de la profession d'agrobiologiste et le développement de l'agrobiologie dans son ensemble.


Le GAB est soutenu par le conseil général de Vendée et le conseil régional des Pays de la Loire.

Site du GAB 85

Printemps du livre de Montaigu - Vendée

Montaigu fêtera ses 20 Printemps en avril

Le Printemps du livre de Montaigu ouvrira ses portes le 11 avril pour la 20e année consécutive.
Les 11, 12 et 13 avril, le Printemps du livre reprend ses quartiers au centre de la cité historique de Montaigu. Le plus important salon littéraire généraliste du Grand Ouest accueillera 200 romanciers, poètes, historiens, essayistes, dessinateurs, scénaristes de bandes dessinées et éditeurs venus de la France entière.




« Une fête et un événement populaire », comme le précise Antoine Chéreau, président de la Communauté de communes Terres de Montaigu, qui, cette année, a... vingt printemps justement. La première édition avait eu lieu du 17 au 19 mars 1989, dans la salle des fêtes. Trente auteurs avaient fait le déplacement : la « bande de Brive » notamment avec les écrivains Claude Michelet, Christian Signol, Gilbert Bordes, Denis Tillinac. Tous invités par Yves Viollier, jeune professeur de lettres vendéen qui commençait à se faire un nom dans la littérature. Cette année-là, les écrivains s'étaient succédé dans les locaux de la radio Alouette FM pour se faire interviewer par « l'Anne Sinclair du bocage » d'alors : Véronique Besse. Bref, beaucoup d'encre a coulé sous les plumes depuis et le Printemps du livre a vu passer plusieurs présidents prestigieux (Max Gallo, Claude Michelet...) et récompensé des écrivains renommés (Franz-Olivier Giesbert, Yann Queffélec...).

35 000 visiteurs en 2007

Pour ces 20 ans, c'est Yves Viollier, le fameux « Vendéen de l'école de Brive » qui a soutenu le Printemps du livre depuis ses débuts, qui a été désigné président du salon. « Ça me réjouit, j'ai vu naître et grandir cet événement culturel. Vingt ans de travail, de labours opiniâtres dans la terre de Vendée et de l'Ouest, ont porté des fruits. Au départ, les visiteurs venaient simplement voir les auteurs. Aujourd'hui, ils achètent des livres », apprécie celui qui en a publié plus d'une vingtaine. Le Printemps du livre donc, c'est un beau succès : 35 000 visiteurs y sont venus l'année dernière.

Quatre lauréats pour le Prix Ouest

C'est aussi une sélection de talents avec un prix à la clé : cette année, quatre auteurs sont retenus pour le Prix Ouest, qui récompense un écrivain originaire du Grand Ouest ou dont le livre publié dans l'année a une action qui se passe dans la région : Fanny Brucker (de Royan) pour Far Ouest, Sorj Chalandon pour Mon traître, Valentine Goby pour L'échappée et le Nantais Pierre-Louis Basse pour 19 secondes 83 centièmes.

Le lauréat sera récompensé le 12 avril par Michel Ragon, écrivain d'origine vendéenne et président du jury. Sinon, ouvrez grands les yeux ! Durant tout le week-end, les écrivains vont se déplacer dans la commune au volant de grosses cylindrées de collection. De fines plumes qui papillonnent sur des chevaux de prestige, c'est ça la magie de la littérature !

vendredi 15 février 2008

Agriculture Bio en Vendée

Convertir les exploitants agricoles à la culture biologique, c'est l'objectif de la Chambre départementale d'agriculture de Vendée. Un marché porteur mais les aides de l'Etat sont jugées insuffisantes.



La Chambre de l'agriculture de la Vendée avait organisé la semaine dernière une réunion d'information. L'objectif, inciter les agriculteurs à se convertir à la culture biologique. Avec plus d'une soixantaine de participants, « c'est plutôt bon signe et encourageant » se félicite Paulette Chauvel, conseillère en agrobiologie à la chambre consulaire.
L'accent est mis sur la rentabilité de la culture biologique. « Les résultats sont proches, voire plus élevés » que ceux de la filière classique.

187 fermes biologiques en Vendée

Or dans un contexte économique difficile en raison de la hausse du prix des matières premières, Christian Francheteau, responsable du dossier culture bio à la Chambre d'agriculture, reste prudent sur l'avenir. « On ne sait pas si cette différence s'estompera ou non à l'avenir ».

La filière bio en Vendée, ce sont 187 exploitations réparties sur 11 600 hectares, soit 2,4% du département (2% en France). Dont la moitié sont maraîchers. Au niveau régional, elle se classe deuxième derrière la Loire-Atlantique. Et, précise Christian Francheteau, « la région des Pays-de-la-Loire arrive deuxième en France. ».

Un dispositif d'aide à la conversion plafonné

C'est un marché porteur, 1,6 milliards d'euros en 2006 sur la plan national. Christian Francheteau, agriculteur biologique depuis une dizaine d'années à Bouin constate « une progression du fait d'une demande toujours croissante, actuellement supérieure à l'offre ».

D'où « une volonté politique d'augmenter la production biologique en surfaces et en produits ».

L'objectif national est d'atteindre les 6% en 2010 et 20% en 2020. Mais, ce que déplore Christian Francheteau, les moyens ne suivent pas. Avec un dispositif d'aide à la conversion plafonné à 7 600€ par an, « c'est un frein » selon lui.

Et malgré les crédits d'impôts, note-t-il, ce n'est pas suffisant. Sachant qu'une exploitation bio est rentable au bout de deux, voire trois ans.

mercredi 13 février 2008

L'ibis sacré à la conquête des marais de Vendée


Issus d’oiseaux importés et élevés en liberté par le parc zoologique de Branféré (56), des ibis sacrés colonisent les zones humides du département. L’oiseau apporte un brin d’exotisme aux vasières du département. Il peut aussi représenter un danger pour les espèces locales.

Une espèce nouvelle

Avec sa tête noire pelée et son immense bec recourbé, son pelage blanc et une envergure imposante, l’ibis sacré présente un profil de hiéroglyphe. Il reste attaché dans l’imaginaire au panthéon de la mythologie égyptienne dont le dieu Thot est souvent affublé de sa tête. L’oiseau ne fréquente pourtant plus guère le Delta du Nil. Il est même dorénavant plus fréquent sur nos côtes qu’au pays des pharaons.

Chaque soir, au cœur de l’hiver, une importante colonie d’ibis sacrés se réunit dans une vasière laissée par l’étang asséché du centre nautique du Fenouiller, près de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Les volatiles affluent là par petites bandes dès le milieu de l’après-midi. Ils fouillent la vase, à la recherche de nourriture : poissons, coquillages, insectes ou autres… Leurs vols forment un ballet incessant qui ne lasse pas d’intriguer les promeneurs.À l’heure du coucher du soleil, les silhouettes voûtées des échassiers évoquent un paysage africain, insolite sur nos côtes.
L’animal a fait ses premières apparitions autour de 1999. Progressivement, des bandes chaque année plus importantes ont ensuite colonisé plusieurs zones humides. Ces colonies semblent prendre souche sur le territoire. Elles se retrouvent du Finistère à la Gironde et inquiètent bon nombre de spécialistes de l’environnement. En Loire-Atlantique et en Morbihan, des arrêtés autorisant la destruction des oiseaux par les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont même été pris pour endiguer la prolifération de l’espèce.

Les ibis sacrés de Vendée sont issus, selon toute vraisemblance, de ceux longtemps élevés en liberté par le parc zoologique de Branféré dans le Morbihan et qui ont commencé à se disperser dans la nature dès les années 80.

En 2005, l’INRA (Institut national de recherches agronomiques) et l’ONCFS ont produit un rapport au sujet de l’état de l’espèce et de son impact potentiel sur le territoire métropolitain. L’étude a permis d’établir que l’espèce ne rencontre pas de problème pour prospérer sur la côte atlantique. L’ibis affectionne les marais, mais aussi les décharges et apprécie les fosses à lisier. Les premières observations ont aussi révélé que certains ibis pouvaient devenir de redoutables prédateurs pour des espèces locales.

La plupart des scientifiques préconisent pour le moins de limiter la prolifération de l’espèce, soit par destruction des adultes soit par stérilisation. Bon nombre de spécialistes prônent une éradication pure et simple tant qu’elle est encore possible. Ils s’appuient sur les tristes expériences d’envahissement de la nature par des espèces étrangères : le ragondin, importé d’Amérique, les tortues de Floride, l’écrevisse américaine, la grenouille taureau, ou encore la jussie, pour le règne végétal. Seuls certains écologistes radicaux s’opposent à toute entreprise de limitation de la prolifération de l’ibis sacré en France, au motif qu’il participerait à l’enrichissement de la faune locale.

Sacré, mais charognard et prédateur
L’ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) est un grand échassier de la famille des Threskiornithidés. Le plumage du corps est blanc, tandis que sa tête et son cou, dénudés, sont noirs, de la couleur de sa peau. Il se caractérise par un aspect trapu et par son long bec recourbé. Il peut mesurer jusqu’à 120 cm d’envergure et peser 1,5 kg à l’âge adulte. Les jeunes conservent la tête et le cou emplumés jusqu’à l’âge de 2 ou 3 ans, ce qui permet de les distinguer aisément. En vol, les ailes de l’ibis sacré sont liserées de noir.

Il se nourrit de mollusques, d’insectes, de charognes, de poissons, d’amphibiens et de batraciens. Dans son habitat d’origine, il se retrouve dans toutes les zones humides de l’Afrique subsaharienne. Il a entièrement disparu d’Égypte pour une raison encore inconnue.




Sur la côte atlantique, il s’installe volontiers dans des décharges d’ordures ménagères, mais aussi dans des fosses à lisier. Des individus ont été observés en train de piller des nids d’autres espèces locales, en particuliers sur l’île de Noirmoutier. Selon les experts, la prédation serait le fait de certains ibis, qualifiés de « spécialisés » et minoritaires. Cette propension risque toutefois de s’étendre à d’autres. Des ornithologues attribuent à des ibis la baisse des effectifs de certaines espèces fragiles. L’ibis sacré pourrait donc bien représenter un risque pour la biodiversité locale.

Thot, le Dieu égyptien à tête d’oiseau
Dans la mythologie égyptienne, le dieu lunaire Thot était représenté sous la forme d’un homme à tête d’oiseau. Il était le messager du dieu solaire et le dieu de l’écriture et des savoirs magiques. Il était donc le protecteur des scribes, prenant alors la forme d’un babouin. Il maîtrisait également les chiffres, ce qui en faisait le calculateur du temps, qui préside au calendrier. Ses multiples connaissances lui valaient de nombreuses prérogatives auprès des dieux égyptiens. Les pharaons se faisaient enterrer en présence de nombreuses momies d’ibis. Importé dans la mythologie grecque, Thot est devenu Hermès, le messager.

1 000 ibis sacrés décomptés en Vendée
La LPO de Vendée s’est mobilisée pour compter les ibis sacrés présents sur le territoire. Selon les derniers comptages, il y aurait ainsi 1 000 individus répartis dans les zones humides du département.

« Pour l’instant les ibis sacrés sont présents en Vendée durant la période hivernale, explique Théophane You, président de la LPO. Il n’existe dans l’Ouest que quelques sites de reproduction. Ils se situent en Loire-Atlantique, en particulier sur le lac de Grand-Lieu. On n’en observe donc pas encore en dehors de l’hiver sur notre secteur. ».

Selon les premières études de l’espèce dans la région, la reproduction des ibis serait liée à la présence de spatules, une espèce qui réapparaît dans le paysage local et qui se trouve à Grand-Lieu. Pour lors les ibis se dispersent de la Charente Maritime au Morbihan. Et rien n’indique qu’ils ne commenceront pas un jour à nidifier dans leurs nouveaux territoires. C’est dans cette perspective que l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) avait décidé de limiter la propagation de l’espèce par des tirs d’ibis en Loire-Atlantique.


Source : Vendée.fr

Vendée-Arctique

En juin 2009, Port la Vie devait être le port de départ d'une course en équipage « Vendée-Arctique » destinée aux trimarans et catamarans de nouvelle génération.
C'est à Port la Vie, port de plaisance de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, que Philippe de Villiers président du Conseil général, Marietta Trichet, en tant que présidente de la communauté de commune Atlancia à Givrand, ont annoncé le prochain lancement d'une course au large d'une douzaine de jours.


« C'est un grand projet fédérateur pour le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie avec un soutien sans faille de la part du département » devait expliquer Marietta Trichet. « Une grande course au large qui viendra prendre date entre deux Vendée Globe, un événement nautique mondial s'appuyant sur le charme et la qualité du port, sur le professionnalisme de Henry Graveleau président de Port la Vie et du soutien financier total du département ».

Philippe de Villiers annonce que « déjà des skippers nous ont fait part de leur future participation, que des sponsors sont sur les rangs. Si nous ne voulons pas que la course unique allant de la Vendée au Nord et non pas vers le Sud comme toutes les autres ne soit pas récupérée par d'autres villes sur les rangs, nous devons aller de l'avant... Et tout est prêt ! Pensez aux retombées économiques pour le canton, pour le département ! ».

Une darse de 90 mètres

Pour que la Vendée « soit le futur pôle mondial de la course au large », une darse d'une cinquantaine de places pour des grandes unités devra voir le jour. « Une darse de 90 mètres de diamètre le long du quai Rivière, on ne touche pas au port actuel. » Un bassin à flot de 6 mètres de profondeur qui permettra de recevoir les bateaux du Vendée Globe avant le départ de la course et à son retour mais également de créer un centre national d'entraînement à la course au grand large.

Outre les aspects économique et sportif, le « Vendée-Arctique » devrait avoir un rôle environnemental important. « Sur les bateaux, des caméras seront embarquées et sur un village pédagogique monté pour l'occasion, tout le monde pourra suivre les exploits des skippers mais également suivre la banquise et son évolution ».

Marietta Trichet a également annoncé qu'un protocole d'accord venait d'être signé avec la Classe Figaro pour les cinq ans à venir : escale de la Solitaire à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en 2009, arrivée de la course en 2011 et départ de la course en 2013 du futur port de Brétignolles-sur-Mer.Thierry

Source : Ma Ville

Vendée-Québec

La Vendée veut célébrer le 400e anniversaire de la création du Québec
Certains étaient soldats engagés, d'autres fils de marchands, d'autres encore simples aventuriers. Des pionniers qui partaient de Vendée en 1608 pour le Québec. Ils sont partis de 150 communes différentes et à 60 % du sud-Vendée. Souvent, ils partaient seuls ; on a ainsi retrouvé les traces d'un Bessonnet qui est parti du Bourg-sous-la-Roche ou d'un Lumineau de Fontenay.



Pour s'en souvenir, l'association Vendée Québec organisera une marche symbolique des Vendéens vers les Sables-d'Olonne, le 27 avril prochain. Ce jour-là, « des marcheurs venant des différentes communes du département viendront déposer près du lac du Tanchet un drapeau québécois qui aura flotté auparavant au fronton de leur mairie ». D'autres animations sont prévues aux Sables en présence notamment de vieux gréements.

Et aussi : une dictée franco-phone de 400 mots les 14 et 15 mars ; la présence d'auteurs québécois au salon du livre vendéen du Refuge de Grasla, le 20 juillet ; 17 Vendéens au marathon de Québec, le 24 août.

Site : vendée-québec
Source : Ouest-France

lundi 11 février 2008

La Vendée vue d'en haut...

Prenons un peu de hauteur et survolons notre belle Vendée...

Je vous propose de découvrir la Vendée à travers des photos prises depuis les airs, attachez vos ceintures, éteignez vos clopes, nous décollons...maintenant !

Je vous signale que les photos proviennent d'un site remarquable : survol de france

Aqua système - Olonne sur mer - Vendée

Trop d’eau l’hiver, pas assez l’été...Une société vendéenne a pensé à la récupuration de l'eau de pluie.





Aujourd’hui, la technique des retenues d’eau qui vont être creusées dans le Marais poitevin, peut également s’appliquer aux particuliers. Car l’eau de pluie qui abonde en hiver et s’accumule dans nos gouttières est souvent perdue !

Pire, elle poursuit sa course dans le tout-à-l’égout, surcharge le réseau d’eau et sature les stations d’épurations. «Nos installations font office de bassins de rétention, explique Sylvian Lécrivain, l’un des responsables de la Société Aqua System avec Didier Rettien. On enterre en fait une citerne en béton que l’on raccorde au réseau d’eaux pluviales».

Pour avoir un ordre d’idée, une famille de quatre personnes consomme 10m3 d’eau par mois… Avec une cuve de 20m3, elle est donc en quasi-autonomie durant les deux mois d’été, même si de tels systèmes n’ont pas pour objectif de se soustraire au réseau public d’eau potable.

Mais qu’en est-il de la qualité de l’eau ? «L’eau de pluie est l’eau naturelle la plus saine. C’est par des systèmes de filtration que l’on obtient ensuite une qualité d’eau plus ou moins importante suivant le besoin : arroser son jardin, se laver, boire…» Car il faut savoir que sur cent litres d’eau utilisés par un ménage, seuls trois sont utilisés comme eau potable. «C’est aberrant d’envoyer de l’eau potable dans les toilettes par exemple… Et c’est pourtant 30% de la consommation des ménages».

Aqua system
1 rue des Hannetons
85340 OLONNE SUR MER
FRANCE
Tél : 02 51 90 68 77
Fax : 02 51 90 68 77

N'oublions pas...l'eau c'est la vie !

dimanche 10 février 2008

Bande-dessinée vendéenne

Les aventures de César, Jessica et les autres...partent du village nommé Reluyres. ce bourg est situé près de la côte vendéenne.



Pour en savoir plus, et commander les ouvrages, c'est part ici

samedi 9 février 2008

Ile d'Yeu en hiver - Vendée

L'Ile d'yeu (vendée) vaut vraiment le détour et cela en toute saison, même si l'été il y a un peu de "monde"...d'où l'intérêt de l'article qu suit.

Visite de l'île d'Yeu en hiver sous le vent et avec les pêcheurs



C'est hors saison, alors que les résidents secondaires se font encore rares, que l'île d'Yeu (vendée) révèle le mieux son caractère. Les visiteurs profiteront, bien plus qu'en été, de ce frisson que procure l'insularité en fin de journée, à l'heure où le dernier bateau regagne le continent.

Plutôt que d'emporter son véhicule à un tarif prohibitif, on le laissera dans un parking à Fromentine, l'embarcadère situé à la base de l'île de Noirmoutier. C'est de là que partent chaque jour, à des horaires variables, car dépendant des marées, deux navires à grande vitesse pour Port-Joinville, la "capitale" de l'île d'Yeu.

Assez petite, à peine 9 kilomètres sur 4, et quasiment plate, l'île se prête aux promenades à vélo, même si, certains jours, la force du vent oblige à utiliser toute la gamme du pédalier. Plusieurs loueurs, situés à proximité de l'embarcadère d'arrivée, proposent des vélos tout-terrain qui permettent de découvrir les trois itinéraires balisés conçus par l'office de tourisme.

Les journées d'hiver débutent dans les bistrots de Port-Joinville, où l'on peut discuter, pour peu qu'ils soient d'humeur, avec les pêcheurs de retour du travail. La matinée se poursuit par une balade à travers les ruelles du bourg et ses rares boutiques ouvertes toute l'année.

L'architecture islaise, presque uniforme, rappelle les îles méditerranéennes : de petites maisons blanchies à la chaux, hautes d'un unique étage et garnies de volets peints en bleu, violet ou jaune.

MIMOSAS EN FLEUR

Sur la côte orientale, face au continent, le promeneur arpente les longues plages de sable fin bordées de conifères. "Il s'agit de cyprès aux branches étendues plantés voici un siècle par les habitants en manque de bois de chauffage. Ils assombrissent les paysages et acidifient les sols, mais sont appréciés des touristes", raconte Gérard Sage, agriculteur bio et observateur de la nature.

La côte sauvage, face à l'océan, dépayse davantage. Empruntant des routes que la municipalité tient à ne pas goudronner, les cyclistes découvrent de petites criques entourées de roches ocre. On visite ensuite le port de la Meule, un havre naturel qui protège quelques barques de pêcheurs allongées sur le sable à marée basse.

C'est à la pointe des Corbeaux ou à celle du But, les deux extrémités de l'île, que les amateurs de tempêtes apprécieront le plus le spectacle des rouleaux qui se jettent avec fracas sur les rochers.

L'hiver, plus doux qu'ailleurs, ne prive pas Yeu de toute végétation. Jusqu'à la mi-février, on admire les mimosas en fleur que les Islais vivant sur le continent rapportent à pleines brassées dans le bateau du dimanche soir.

En mars, la lande se parsème d'ajoncs et d'armerias, "ces petites touffes roses lumineuses qui se mêlent aux affleurements rocheux sur les pelouses rases de bord de mer", décrit M. Sage.

Les touristes qui espèrent déguster les produits de la mer devront en revanche déchanter. La quasi-totalité du poisson et des fruits de mer est expédiée sur le continent, et les prix pratiqués par l'unique poissonnerie n'ont rien à envier à ceux de la ville.

Source : Le Monde.fr

Site officiel de l'Ile d'Yeu (Vendée)