Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

mercredi 18 juin 2008

Bénéteau se lance dans la construction en bois



Le groupe Beneteau ambitionne de devenir le constructeur français de référence de maisons à ossature en bois, un marché encore jeune majoritairement occupé par des artisans-constructeurs. D'après différentes études citées par Beneteau, 5% des maisons individuelles seraient fabriquées en bois en France avec un potentiel estimé à 20%, soit environ 50.000 maisons.

Cette nouvelle orientation stratégique autour des activités principales du groupe dans les bateaux et les mobiles homes va faire appel au savoir-faire industriel de Beneteau dans le but de proposer des produits accessibles au plus grand nombre . Beneteau promet donc des maisons individuelles et collectives à haute performance énergétique à un prix plus accessible que les constructions traditionnelles

Le groupe va construire en Vendée une usine moderne dédiée à l'industrialisation de ces maisons avec une capacité de 600 logements par an. Le site devrait être opérationnel dès septembre 2009 et Beneteau bénéficie déjà d'une maîtrise technique qui a fait ses preuves dans la fabrication industrialisée d'unités habitables (mobiles homes). Une filiale détenue à 100% par Beneteau a été crée à cet effet : la société BH.

Le procédé industriel utilisé par Beneteau repose sur la fabrication de modules tridimensionnels à ossature bois, fabriqués en usines avant d'être transportés par camion puis assemblés sur le site d'accueil.

samedi 7 juin 2008

La Vendée, plus que jamais terre de performances




Les numéros 1 mondiaux prospèrent dans le département. Qui sont-ils ? Pourquoi une telle réussite ? Des clés pour comprendre.

• La Vendée, terre de numéros 1 ?


Certains parlent même de « miracle économique vendéen ». Au palmarès : un n° 1 mondial de la construction de plaisance (Bénéteau-Jeanneau) ; du pétrin de boulangerie (VMI) ; de la machine à vendanger (New Holland Braud) ; du roulement à billes (SKF) ; des couronnes de démarreur (Defontaine), etc. Un leader européen de la construction de remorques (Samro). Un n° 1 national de la pizza en rayon frais (Sodeb’O) ; un autre du meuble junior (Gautier). La liste est encore longue…






• Pourquoi une telle réussite ?

Le truc des Vendéens ? Détecter les marchés de niche. C’est ça le sport national, au pays de la brioche. Trouver la pépite, parfois improbable, pour séduire une clientèle nouvelle. A cet état d’esprit, s’ajoute une main-d’oeuvre « particulièrement agréable », souligne Patricia Brochard, coprésidente de Sodeb’O.



Elle est non seulement efficace, mais en plus, peu revendicative.


• Existe-t-il un modèle économique vendéen ?

Des tendances se dessinent, mouvantes. L’idée, c’est de rester dans un lieu où se concentrent de petites entreprises qui travaillent en réseau. Ensemble, elles s’adaptent aux évolutions du marché. Ce type d’économie permet de rebondir plus facilement en cas de pépin.


• Pourquoi une crise de la maind’oeuvre ?

La Vendée a le taux de chômage le plus faible de France : 5,7 %. Avec des emplois et des salaires pas toujours aguicheurs (travail à la chaîne), pas facile de susciter des vocations. Du coup, les entrepreneurs vont jusqu’à recruter hors Métropole, à La Réunion notamment. Et même dans les pays de l’Est. L’ANPE y va aussi de ses opérations séduction géantes, pour trouver des mains d’or de la métallurgie, du bâtiment ou encore du transport. Histoire d’aider les entreprises à poursuivre leur développement. En Vendée.


Source : Ouest-France juin 2008




• Le plus faible taux de chômage français : 5,7 %.
Un chiffre à faire pâlir d’envie plus d’un. À l’intérieur du département, le Bocage vendéen est le secteur qui tire le plus ce chiffre vers le bas, avec un taux de chômage de 3,6 %. C’est ce que les spécialistes nomment le « plein-emploi ».

• Les Vendéopôles.


Ils sont les vitrines de l’économie vendéenne. Imaginés par le conseil général pour contribuer au développement du département, ils ressemblent à des « zones industrielles » offrant des services aux entreprises et implantées sur l’ensemble du territoire. Ils sont une douzaine au total et accueillent des entreprises comme Arrivé, Bénéteau, Cougnaud, ou encore Louis-Vuitton. Au total, 160 entreprises, représentant 6 000 emplois.