Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

samedi 4 juillet 2009

La société de production vit bien en Vendée

AMP, qui produit près d'une émission de télé sur deux en France, a inauguré son nouveau siège à Olonne-sur-Mer.



« C'est un moment important de l'entreprise », résume Gilles Sallé, le patron d'Atlantic Media Production (AMP). Entouré de Michel Drucker et de Georges Pernoud, amis et parrains de la société, il rappelle qu'en un peu plus de vingt ans, l'entreprise est devenue la deuxième société française de tournages télévisés.
Quand Gilles Sallé crée son entreprise en 1986, il est loin d'imaginer le succès qui l'attend. 75 millions de chiffre d'affaires annuel, 312 salariés dans 14 sites en France (1) et plus de 12 000 heures de programmes par an. Les Jeux olympiques de Pékin, le Vendée Globe, l'élection présidentielle ou « le Grand Journal de Canal + »sont autant de programmes produits par AMP.

L'entreprise affiche clairement son ancrage régional : « Je reste là car je suis bien, et non pas parce qu'il y a le TGV. Mais ça aide bien », plaisante Gilles Sallé. Une philosophie qui plaît à Michel Drucker et Georges Pernoud, eux qui l'ont lancé dans le métier : « Vous avez devant vous trois gars de province », résume l'animateur de « Vivement Dimanche ».

AMP surprend par son avant-gardisme, gage de sa réussite. « Leur matériel et leur savoir-faire sont incroyables », commente Michel Drucker. L'entreprise mise beaucoup sur sa filiale AMP interactive, chargée de développer la télévision du futur. Une évolution permanente qui rendrait presque nostalgique Georges Pernoud, lui qui a débuté avec la télévision en noir et blanc : « Dans dix ans maximum, la télé n'aura plus rien de comparable avec celle d'aujourd'hui. Mais même vieux, on s'accroche ! »

Source : Ouest-France

samedi 16 mai 2009

Chantonnay commune propre et économe...

D'ici 2015, Chantonnay veut être un exemple de commune propre et économe en énergie. Elle a pris 39 mesures qu'elle compte bien appliquer.
Les économies d'énergies à Chantonnay, on sait faire. Depuis quelques années, la municipalité fait attention à ses dépenses en eau, électricité, carburant, papier et traitements polluants pour les espaces verts. Mais cette commune de 8 000 habitants ne compte pas s'arrêter là. « Nous avons l'ambition d'être dans le peloton de tête des villes exemplaires en matière de développement durable », annonce Gérard Villette, le maire.



Et pour y arriver, la commune frappe fort. Elle prévoit pas moins de 39 mesures différentes (lire le détail ci-dessous) dans trois axes majeurs : l'énergie, l'aménagement de l'espace et l'écocitoyenneté.

De multiples acteurs

Si certaines sont déjà en cours (promenade plantée, audit énergétique des bâtiments communaux...), d'autres vont fleurir prochainement comme l'éco-quartier, la nouvelle station d'épuration, le renouvellement de l'éclairage public, etc. Mais aussi, la pose de panneaux photovoltaïques sur environ 15 bâtiments communaux. « 4 500 m2 de toiture de bâtiments seront équipés à court terme », souligne le maire. Le local des services techniques va ouvrir le bal début 2010.

Des panneaux solaires pour la Ville oui, mais pas seulement. Ils couvriront aussi des bâtiments agricoles et industriels. Car Chantonnay se veut aussi exemplaire dans sa méthode. Pour le moins originale et innovante. « Nous souhaitons fédérer les citoyens dans notre démarche, en leur montrant qu'ils ont tout intérêt à agir avec nous », souligne Arnaud Cartron, adjoint à l'urbanisme. Des agriculteurs et des chefs d'entreprise adhèrent déjà à la démarche. L'entreprise Garczynski Traploir montrera l'exemple en construisant un bâtiment environnemental.

Le Conseil général, la chambre d'agriculture, le syndicat d'eau potable de Luçon, le syndicat départemental d'énergie et d'équipement de la Vendée (sydev) sont des acteurs majeurs de ce plan. Les scolaires et toute la population seront également associés. « Nous prévoyons une réunion avec la Capeb et les artisans locaux pour les former aux nouvelles techniques », ajoute Gérard Villette.

Bref, Chantonnay fait son Grenelle de l'environnement et compte le faire bien, « pour montrer que c'est possible de faire des choses même pour une ville moyenne comme la nôtre. »

Source : Ouest-France

jeudi 9 avril 2009

Serge Papin - Système U

Au début, il était tétanisé. Lui, l'ancien ado rebelle, l'autodidacte diplômé d'un BEP de commerce, sur les plateaux de télévision pour parler au nom de la grande distribution ? Et puis, au fil du temps, il les a tous faits. Il est même devenu ces derniers mois ce que les médias appellent "un bon client", toujours disponible pour débattre du pouvoir d'achat ou défendre la grande distribution face aux fournisseurs. "Pas toujours, corrige-t-il immédiatement. Je ne prends la parole que si ça peut rendre service à la communauté de commerçants que je représente. Je n'irai jamais chez Ruquier ou chez Ardisson, par exemple."
Serge Papin est un homme de communication. Mais il est aussi, depuis 2005, le PDG des "nouveaux commerçants" (Hyper U, Super U, Marché U), un groupement de 876 magasins indépendants. Chiffre d'affaires : plus de 16 milliards d'euros. Part de marché : près de 9 %. La cinquantaine fringante, le tutoiement facile, le capitaine du bateau a de la tchatche.
L'inévitable comparaison avec son concurrent Michel-Edouard Leclerc a le don de l'irriter. "Je ne fais pas la course avec Michel." Chez Carrefour ou Auchan, certains trouvent qu'il en fait un peu trop. Mais les mêmes louent son courage, son art de défendre la profession. Michel-Edouard Leclerc lui-même relève un mimétisme certain. Mais considère que sa présence dans les médias est une bonne chose : "Je commençais à me sentir un peu seul. Et puis, au fil du temps, son discours s'est structuré, il n'est plus seulement en défense ou en attaque. Serge a mûri."



L'un est breton dans l'âme, l'autre est un amoureux inconditionnel de la Vendée, dont il peut raconter l'histoire pendant des heures. Mais la comparaison a ses limites. Car si Serge Papin a baigné dès sa naissance dans la distribution alimentaire, il n'est pas un "fils de". Son enfance n'a pas été très gaie. Ses parents tenaient un petit magasin d'alimentation. "Il y avait peu d'intimité familiale. Le client passait avant tout... C'est une période un peu douloureuse de ma vie." Pour arrondir les fins de mois, son père chine dans les campagnes. "A 3 ans, il m'asseyait dans un grand cageot profond comme dans un couffin, dans son camion-magasin" , se souvient-il. A 10 ans, c'est le grand déménagement... La famille quitte Saint-Gilles-Croix-de-vie, s'installe dans le bocage pour reprendre un magasin Codec. C'est un déchirement - "J'ai vécu ça comme un changement de pays, de culture."

L'adolescence n'est guère plus joyeuse. Envoyé en pension chez les jésuites à son entrée en 6e, il ne supporte pas de devoir se taire. "C'était horrible. Tout était interdit. Cela m'a forgé une mentalité de rebelle." Sa scolarité se dégrade vite, il se fait exclure en 3e et entame une année de comptabilité, le temps d'apprendre à taper avec ses dix doigts et à prendre en sténo. Il n'a qu'un BEP de commerce en poche, mais il a lu Boris Vian, Albert Camus et René Char. Manutentionnaire, à 17 ans, dans un Intermarché, il aurait pu virer syndicaliste s'il y était resté. "On était mal considéré, mal payé..."

Naturellement, c'est dans le secteur de la communication qu'il a commencé sa carrière chez Système U. En même temps, il devient propriétaire d'un magasin à Fontenay-le-Comte, toujours en Vendée. Sans grande conviction. "J'avais le sentiment de reproduire un modèle que je refusais dans ma jeunesse, mais je me suis laissé entraîner." A l'époque, il a du mal à faire des choix. Il hésitera longtemps à prendre le pouvoir chez Système U, alors qu'il est le dauphin naturel de Jean-Claude Jaunnay.

Lorsque le groupe est en discussion avec Leclerc en vue d'un rapprochement, il préfère partir plutôt que de s'opposer à cette solution. Mais il reviendra et, en interne, on lui fera payer ce retour. "Les mecs ne m'attendaient pas. Moi j'étais déterminé à préserver l'indépendance de Système U." Il espère avoir, en 2010, 1 000 magasins, 10 % de parts de marché et un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros.

"Il a une influence extrêmement positive sur son groupe, reconnaît Olivier Desforges, président de l'ILEC, une association qui représente les plus grands fournisseurs. Il est à l'écoute de son mouvement. C'est un type sain." Le patron de la Fnac, Denis Olivennes, voit en lui "quelqu'un de sympathique, de chaleureux, d'abordable, qui ne se prend pas la tête". Bref, le pouvoir l'a peu changé. "Il y a des choses que je ne pourrais pas faire" , dit-il : jouer au golf, rouler en Mercedes, habiter dans le 16e arrondissement, faire partie du Rotary Club. "Ce sont des signes de conventions bourgeoises."

Il revendique son côté provincial. Il a gardé un magasin en Vendée, dont il a délégué l'exploitation à un cousin. "Parfois, quand je suis dans certains milieux, je fais un effort." Ses réseaux ne sont pas du côté des patrons du CAC 40, mais plutôt de ses collègues qui gèrent des magasins U. Il raconte volontiers qu'il était le seul à ne pas porter de cravate lors de sa visite avec les autres distributeurs, en octobre, à l'Elysée, pour rencontrer Nicolas Sarkozy. Et en profite pour glisser dans la conversation que "Sarko" n'était pas son candidat, mais qu'il espère qu'il réussira. Il cultive volontiers un petit côté mal élevé : "Une fois, j'étais invité dans un club de patrons pour prendre la parole, c'était tellement chiant, je me suis levé et je suis parti."

S'il habite Saint-Germain-des-Prés - et bientôt le 7e arrondissement - c'est parce que "franchement, si tu habites Paris, c'est là qu'il faut être". Ce quartier lui rappelle ses auteurs préférés, habitués des lieux. Comme René Char, qu'il met au-dessus de tous les autres, et qu'il cite : "Emerge à ta propre surface. Que le risque soit ta lumière, comme un vieux rire dans une entière modestie." Il assure que c'est une phrase-clé pour lui. "Il faut que les jeunes n'hésitent pas à prendre des risques , s'enflamme ce père de quatre filles. Aujourd'hui, on vit dans une société où l'on s'affranchit de tous les risques, dans une société anxiogène."

Lui-même mange bio et, s'il fume, il se limite aux cigarettes sans additif. Ancien triathlète, il court le week-end au jardin du Luxembourg ou sur les quais de la Seine. Il dit ne pas se projeter dans l'avenir et vivre au jour le jour. "Quand on n'est pas occupé à naître, on est occupé à mourir", disait Bob Dylan. Qu'il vénère.


Parcours
1955
Naissance à Saint-Gilles- Croix-de-Vie (Vendée).

1972
BEP de commerce.

1976
Entre chez Système U.

1981
Achète son premier magasin Super U.

2004
Prend la direction générale des enseignes Système U.

2005
Devient PDG du groupement

Source : Le Monde.fr

mardi 7 avril 2009

Des charniers relancent le débat sur le "génocide vendéen"

Qualifiée de découverte archéologique majeure par les spécialistes, la récente mise au jour au Mans (Sarthe) de deux charniers datant des guerres de Vendée ravive les espoirs d'une reconnaissance du "génocide vendéen" chez les tenants d'une telle thèse.

Parmi la vingtaine de squelettes exhumés courant février, "de nombreux corps portent les stigmates d'un véritable acharnement", souligne l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), qui a annoncé la découverte la semaine dernière.

La plupart ont été tués à l'arme blanche, lors de la fuite de l'armée catholique et royale vendéenne devant les soldats républicains les 12 et 13 décembre 1793.

"Il y aurait au total 2.000 corps enterrés dans le centre-ville du Mans", évalue Pierre Chevet, responsable scientifique de l'opération.

Pour l'historien Reynald Secher, "la découverte des charniers du Mans oblige l'Assemblée nationale à se pencher sur la reconnaissance du génocide vendéen".

"Si le Parlement ne le faisait pas, nous réfléchissons actuellement, avec d'autres universitaires et des politiques, à saisir la Cour pénale internationale de La Haye à plus ou moins brève échéance", déclare cet historien à l'origine de la thèse du "génocide vendéen" en 1986.

Selon lui, la "volonté exterminatrice des révolutionnaires" est établie dans plusieurs documents.



Source photos : Inrap

"Les Vendéens n'étaient pas tués pour ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils étaient", soutient l'historien, qui compare ce "génocide" à celui des Arméniens par l'Empire ottoman en 1915-1916 ou à celui des Juifs par les Nazis entre 1939 et 1945.


LE TERME "GÉNOCIDE" RÉFUTÉ

Le débat, qui agite la communauté universitaire depuis maintenant plus de vingt ans, a aussi gagné la sphère politique.

Partisan de cette thèse, Hervé de Charette a été à l'origine, avec huit autres députés UMP et MPF (villiéristes), d'une proposition de loi à l'Assemblée nationale en 2007 pour la "reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794", restée jusqu'à présent lettre morte.

"Il est possible que la découverte des charniers du Mans remette le débat à l'ordre du jour, mais je ne me fais pas trop d'illusions", a déclaré à Reuters l'ancien ministre des Affaires étrangères.

"Cette parole réconciliatrice n'est jamais venue de Paris depuis 200 ans, il y a donc peu de chances pour qu'elle arrive aujourd'hui."

Le terme de "génocide" est fermement rejeté par un certain nombre de spécialistes de la période, dont Jean-Clément Martin, ancien professeur d'Histoire à la Sorbonne et directeur retraité de l'Institut de la Révolution française.

"Reynald Secher utilise des citations exactes, mais qu'il détourne de leur contexte", estime-t-il.

"Il y a bien eu ordre de tuer les contre-révolutionnaires, mais jamais de détruire un groupe humain, religieux ou ethnique. Les mêmes mesures extrêmement violentes avait été prises concernant les contre-révolutionnaires lyonnais, par exemple."

Selon lui, "il y a bien eu des crimes de guerre et des batailles abominables, c'est clair, mais en aucun cas un génocide" lors des guerres de Vendée.



Source : L'Express

samedi 14 mars 2009

Recette au merlan de Saint Gilles Croix de Vie

Eric Fréchon, le chef du palace parisien Le Bristol est triplement étoilé par le Guide Michelin 2009. Il vous apprend à cuisiner le merlan de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) en croûte de pain, salade de pousses d'epinards, vinaigrette au curry.


De Villiers fait voter une motion "Touche pas à ma Vendée"

Le conseil général de Vendée, présidé par Philippe de Villiers, a voté vendredi midi, à l'unanimité des membres présents, sans les élus d'opposition de gauche, une résolution soulignant son "refus catégorique de la disparition programmée du Département de la Vendée et de ses communes, qui découle du rapport Balladur".
Les conseillers généraux, qui étaient réunis en séance exceptionnelle, "demandent le maintien de la clause de compétence générale de toutes les collectivités locales, pour qu'elles puissent disposer d'une liberté d'initiative et d'innovation leur permettant d'agir avec souplesse."


Enfin la résolution, qui sera transmise dans l'après-midi au président de la République, indique encore que le conseil général "s'oppose à la suppression des cantons qui coupera le lien direct entre les élus et le terrain, empêchera toute action de proximité , et privera de représentation toutes les zones rurales, côtières et insulaires."

Source : Ouest-France

mercredi 4 mars 2009

La Vendée va lancer des contrats « environnement portuaire ».


Un dispositif pour aider à la collecte et l'élimination des déchets.
La Vendée compte 20 ports, qui concentrent des activités de plaisance (5 900 anneaux), de pêche (250 bateaux) ou de commerce (600 rotations de cargos aux Sables-d'Olonne par exemple). Activités qui - sont potentiellement sources de déchets (batterie, filets de pêche, fusées de détresse périmées, huiles usagées...) et de pollutions -, souligne Michel Dupont, président de la commission patrimoine, environnement et transport au conseil général.

Le problème : la collecte des déchets dans les ports et leur traitement. Des gestionnaires (Chambre de commerce, communes, syndicats mixtes...) ont parfois pris les choses en main, d'autres doivent s'y mettre. Le Département et l'agence de l'eau reconnaissent des points noirs, sans préciser lesquels. Mais Michel Dupont affiche une ambition claire : Avec le lancement de contrats « environnement portuaire », on veut accompagner ceux qui ont engagé des démarches et entraîner les autres.

Un contrat, trois objectifs

Ces contrats environnement poursuivent trois objectifs : Diminuer l'impact environnement de la fréquentation des ports sur la qualité de l'eau ; optimiser la collecte des déchets et enfin, sensibiliser les gestionnaires de port et les usagers.

Un port pilote

Le contrat proposera des aides pour des actions définies. « Par exemple la création d'une déchetterie portuaire sera financée à 30 voire 50 % ». Pour cibler des actions, les gestionnaires des ports pourront s'appuyer sur un diagnostic environnemental.

Le Département a aussi réalisé une étude sur les filières de traitement des déchets spécifiques. Enfin chaque port disposera d'une signalétique informative commune. Le port du Bec, à Bouin, sera le premier à bénéficier des équipements - point propre - et de la nouvelle signalétique pour lancer l'action, durant l'année 2009.
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mercredi 25 février 2009

Thalassa à Brétignolles sur mer

Et voilà le reportage tournée par Thalassa à brétignolles (le 20/02/2009) dans le cadre de la chronique "les sentinelles du littoral". Ce qui vaut ce reportage, est le projet de port porté par le maire de Brétignolles.




Pour allez plus loin, visitez donc les sites qui suivent :
- Sos la Normandelière et la vigie

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jeudi 12 février 2009

Tempête du 10 février 2009 (Vendée)

Les vents ont soufflé jusqu'à 140 km/h sur la côte et 130 km/h dans les terres. Hier soir, 10 000 foyers étaient toujours privés d'électricité.

733 interventions dans 196 communes
« Une bonne tempête », commente le colonel Michel Montalétang, le patron du Sdis, le service départemental d'incendie et de secours de Vendée. Rien à voir avec celle de 1999. Près de 600 pompiers ont été mobilisés (75 centres de secours) depuis lundi soir, renforcés par une soixantaine de militaires de l'unité d'intervention de la sécurité civile de Brignoles dans le Var (qui se trouvaient déjà en renfort à Mont-de-Marsan dans les Landes).

A 17 h, hier soir, ils avaient réalisé 733 interventions. « On est intervenu au moins une fois dans 196 communes », note le lieutenant-colonel Loïc Le Corre, responsable du CTA-Codis, le centre de traitement des appels téléphoniques au centre opérationnel départemental d'incendie et de secours.

Surtout des arbres sur la voie publique

Les pompiers ont eu à secourir une victime : un des agents de sécurité du village du Vendée Globe aux Sables-d'Olonne légèrement blessé à la tête par la chute du chapiteau. Le pic des demandes de secours se situe entre 7 h et 8 h, au moment où les gens ont découvert des dégâts à leur domicile.

Une grande majorité des opérations (318) concerne des chutes d'arbres sur la voie publique. Viennent ensuite : la chute de matériaux (115), la chute de matériel (40), le dégagement de voie publique (63), les reconnaissances et patrouilles (173).

124 000 foyers privés d'électricité

Les rafales de vent ont touché aussi le réseau électrique. Notamment dans le sud du département et sur le littoral. Au plus fort de la tempête, vers 2 h 15 du matin, quelque 124 000 clients d'ERDF ont été privés d'électricité. A la tombée de la nuit, hier soir, il restait à redonner du courant à 10 000 foyers. « Les plus éparpillés et les plus difficiles à rétablir », précise Olivier Roland, le patron d'ERDF en Vendée.

Les interventions marquantes

22 h 15, Les Sables-d'Olonne : le chapiteau de 800 m2 disposé sur le village du Vendée Globe a subi des dommages (lire ci-dessous).

0 h 50, La Châtaigneraie : une cheminée s'est effondrée sur une habitation, provoquant des dégâts à la toiture et des chutes de gravats dans deux pièces. Trois personnes indemnes, ont été évacuées.

1 h 30, Le Givre : l'envol d'un cabanon occasionne deux trouées dans la toiture d'une habitation. Maison évacuée, pas de victime.

1 h 53, Benet : la toiture d'une maison de retraite menaçant de s'envoler, douze personnes sont mises en sécurité puis relogées dans d'autres chambres de l'établissement.

2 h 18, Saint-Jean-de-Beugné : un bardage est détruit sur 60 mètres linéaires de paroi verticale aux établissements Arrivée (agroalimentaire) et trente personnes évacuées.

2 h 20, Moutiers-les-Mauxfaits : suite à une panne d'électricité dans une maison de retraite, deux personnes sous assistance respiratoire sont évacuées vers une autre structure par les sapeurs-pompiers.

La forêt a bien tenu le coup

A propos des massifs forestiers, Pierre Coutot, responsable de l'Office national des forêts en Vendée est rassurant : « Il y a eu un bon coup de vent. On évalue à une centaine de m3 d'arbres touchés par massif ; des arbres en général tangents ou déjà fragilisé. Le vent a été régulier. Il n'y a pas eu de coups de fléau comme en 1999 et les sols n'étaient pas gorgés d'eau. Globalement, les arbres ont tenu. »

Source : Ouest-France

Voici une vidéo tournée, par paul H de la liste des troospeanautes, à la Guérinière (Noirmoutier) à quelques de la tempête.


mercredi 14 janvier 2009

Les populations littorales bretonnes et vendéennes face au tourisme (1800-1945)

Aujourd'hui, le littoral français apparaît, dans sa grande majorité, comme le territoire des vacances, où la visite estivale du touriste permet une intense activité et des profits appréciables. Cependant, l'usage balnéaire du littoral a dû faire face à d'autres interlocuteurs et ne s'est imposé que progressivement.
Si, au début, touristes et populations locales se sont côtoyés, les visiteurs commencent, dès le milieu du XIX siècle, à rêver de villes idéales, où tout est fait pour les satisfaire. Les ressources des bourgs, souvent ruraux, ne sont plus suffisantes pour les contenter. Les autochtones, eux, sont partagés entre satisfaction de jouir des avantages sociaux et économiques et crainte de perdre un nouvel avenir. Or, si la station balnéaire peut devenir la première activité de la commune, les populations locales peuvent également préférer soutenir leurs activités traditionnelles en difficulté. Les rapports conflictuels ne doivent pas masquer une nécessaire collaboration, sur le plan de l'image (animations, préservation de l'environnement) et sur le plan pratique (travail saisonnier, mise en place du confort, lutte contre l'érosion littorale). Les luttes municipales révèlent néanmoins un pouvoir à conquérir pour mener à bien ses idées.


C'est un siècle et demi de transformations littorales que se propose de suivre cet ouvrage. Au milieu du XX siècle, les communes des côtes bretonnes et vendéennes ont intégré l'activité balnéaire, avec cette saisonnalité qui hante toujours nos esprits, au point que, l'hiver venu, on peut encore dire : « Il n'y a personne ici, il n'y a plus personne".
Chargé de recherches contractuel à l'Université de Bretagne Occidentale, Johan Vincent* travaille actuellement au sein de l'Observatoire du patrimoine maritime culturel de Bretagne (laboratoire Géomer).



* Johan Vincent est un jeune montois (pays de mont - Vendée), chargé de recherches à l'Université de Bretagne Occidentale. Il travaille actuellement au sein de l'Observatoire du patrimoine maritime culturel de Bretagne (laboratoire Géomer).

Source : CNPS

dimanche 4 janvier 2009

Poulets et Canards BIO dans le Marais breton.

Une famille, un produit. Brigitte et Robert produisent du poulet et du canard bio dans le Marais breton, à quelques encablures de Challans, fief reconnu de la volaille de qualité.
Les poulets, pintades, canettes, dindes et autres chapons des Geay n'ont pas les muscles engourdis. Et ne sentent pas le renfermé. Ils gambadent à qui mieux mieux entre deux étiers, sur un champ de 5 ha situé en plein coeur du Marais breton. Dans le village des Gâts, à Saint-Gervais (Vendée).


Les Geay, des éleveurs du pays, connaissent la chanson de l'agriculture biologique depuis beau temps. « J'ai démarré le bio en 1981, quand j'ai repris la ferme de mes parents. À l'époque, d'ailleurs, on parlait de poulet de grain. Le bio n'était pas à la mode. » Robert, un gars né en 1950 à la ferme familiale, a très vite compris, dès la fin des années 1960, que l'agriculture usant de chimie à haute dose, filait un mauvais coton.

« Avec des céréales nobles »

« Pucerons noirs, chenilles noires, chenilles pyrite du chou : pour chaque parasite, il fallait acheter un nouveau produit phytosanitaire. Et on entendait déjà parler de cancers ». D'où sa décision, mûrement réfléchie, de renoncer au mode « d'agriculture conventionnelle ».

Aujourd'hui, Brigitte (une fille d'agriculteurs du pays) et Robert reçoivent du couvoir des poussins d'un jour. Des volailles qui ne sont vendues que quatre mois après (douze à treize semaines pour un poulet élevé en batterie). Les Geay commencent à les nourrir, pendant quinze à vingt jours, à la semoulette bio. Puis « avec des céréales nobles » : blé, fèves, pois... Tous aliments achetés lors de la récolte, chez un paysan du secteur.

Les Geay vendent leurs volailles à la ferme, dans les fermes voisines et à l'Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne)(1) de Pornic, en Loire-Atlantique. « Les 4 000 volailles que nous produisons tous les ans ne suffisent plus », affirment les éleveurs de Saint-Gervais. Le marché du bio explose. Ce qui les ravit : « Nous sommes dans un climat de confiance entre producteurs et consommateurs ».

Sans altérer la qualité des volailles et pour répondre à la demande, les éleveurs vendéens comptent accroître leur production. Fiers de proposer un produit sain : « On n'empoisonne personne. D'ailleurs, nous, on mange notre production ».



Contact. Robert et Brigitte Geay, Les Gâts, 85230 - Saint-Gervais. Tél. 02 28 10 07 03 et 06 63 59 47 91.

Source : Ouest-france.fr



(1)Découvrir les AMAP.