Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

dimanche 27 avril 2008

La Vendée célèbre Richelieu


En 1608, Richelieu devenait évêque de Luçon. 400 plus tard, la Vendée a décidé de célébrer ce personnage historique qui a inspiré les historiens et les cinéastes. Début des animations vendredi.
« L'évêché le plus crotté de France. » Cette expression de Richelieu est restée célèbre. Comme une image, une anecdote qualifiant pour des siècles son passage à Luçon. Tronquée, sortie de son contexte, mais toujours fameuse.
Car ce que ne laisse pas supposer cette petite phrase, c'est l'attachement d'Armand Jean du Plessis à sa « province ». Richelieu était en effet issue d'une famille de noblesse poitevine et, même après ses 14 ans passés à Luçon, il continua à consacrer du temps à sa province d'origine et à son ancien diocèse. Même quand il devint homme d'État, homme de guerre, prince de l'Église ou encore fondateur de l'Académie française.

Habile et impopulaire



400 ans après, Richelieu possède bien des images : parfois considéré comme le premier des Premiers ministres que le monde a connus, réputé pour son habileté politique, critiqué pour sa fermeté intransigeante, très impopulaire à sa mort, il inspira aussi de nombreux romanciers, dramaturges ou cinéastes. C'est ce personnage, fort complexe, que le conseil général a décidé de mettre à l'honneur en 2008, après De Lattre et Clemenceau.

« Richelieu est un des personnages de notre histoire qui continue à fasciner, 400 ans après son arrivée à Luçon », explique Dominique Souchet, conseiller général. Selon lui, c'est même une « véritable ?? Richelieumania'' qui s'est emparée de la Vendée ». Et son passage à Luçon n'aurait pas été simplement une étape sans suite, car « cette période a joué un rôle considérable sur l'ensemble de sa carrière ». Les animations débuteront vendredi à travers une exposition à l'Historial de la Vendée, aux Lucs-sur-Boulogne, et un colloque à Luçon qui affiche déjà complet.

samedi 19 avril 2008

Marais salé de Saint Hilaire de riez - Vendée

Situées entre ST HILAIRE, ST-GILLES, LE FENOUILLER et N.D. DE RIEZ, ces zones humides baignées par l'eau de mer sont essentielles à un équilibre écologique et biologique du milieu. (Sauvegarde des plantes halophiles : l'obione par exemple, plante nourricière du frai des poissons - les roussières et les vasières, véritables nurseries pour coquillages et larves de crustacés. Autant d'espèces qui rejoignent la mer par la Vie et viennent peupler nos côtes.





Pour la protection de ce site (outre l'arrêt de toute urbanisation ) deux mesures sont à prendre d'urgence :1- un strict respect des heures de rejet d'eau douce ou polluée( barrages des Vallées, du Jaunay ou de la station d'épuration) Fermeture des écluses avant le début de la marée montante pour éviter que cette eau douce chargée de nitrate ne soit refoulée dans la Vie,dans les étiers et les bassins Si cette eau n'est pas évacuée par le courant, des déchets nocifs se déposent sur les rives . . 2- être attentif à la prolifération inquiétante de plantes nuisibles : moutarde sauvage et séneçon arbustif qui éliminent la végétation propre au marais salé .

Il serait urgent de faire intervenir chaque propriétaire pour un fauchage annuel visant à éliminer ces deux plantes .
Premièrement, couper les pieds de moutarde avant l'apparition des graines ( cette opération aurait deux avantages : limiter leur prolifération, et un enrichissement du sol (azote) par le pourrissement de leurs racines) .
Deuxièmement, arrachage du séneçon, sinon la dispersion des graines aboutirait à une multiplication inquiétante de cette plante qui étouffe toute autre végétation. (soude, salicorne ,etc...)

Action à envisager, l'information aux municipalités concernées et aux syndicats des marais pour une incitation au fauchage des « bossis » et à ne plus importer de matériaux inappropriés à ce milieu fragile.

Les marais salants remis en activité sont un exemple de l'entretien et la restitution de l'aspect initial du marais. L'activité principale actuelle est la pisciculture et les pratiquants doivent comprendre que la modification de l'environnement peut nuire à leur activité .

Source : CNPS
Une association que je soutiens...

Puy du Fou, les 30 ans - Vendée

Le parc de loisirs fête cette année son troisième anniversaire. Pour célébrer l’événement en grande pompe, il proposera aux visiteurs trois grandes nouveautés.
Deux nouveaux spectacles ont été imaginés ainsi qu’un nouveau final pour la Cinéscénie, le spectacle nocturne du parc.






L’Odyssée du Puy du Fou plongera les visiteurs dans un périple "fantastique" à travers les âges. Un conte musical, la Légende de Martin, a été mis en scène pour ravir les plus jeunes.



Le public assistera à un spectacle de marrionnettes. Enfin, la Cinéscénie, le célèbre spectacle du Puy du Fou présentera un nouveau final consistant en un ballet de jets d’eau.

140 jets d’eau assureront ce nouveau final contre 21 l’an dernier. 3.200 bénévoles dont 1.200 comédiens s’affaireront pour créer le spectacle.
14.000 spectateurs assisteront chaque soir au show.

Le Parc du Puy du Fou est ouvert d’avril à septembre. Inauguré en 1978, il accueillait alors 80.000 visiteurs par an contre 1,2 million l’an dernier.
Cette fréquentation lui permet de s’inscrire comme le quatrième parc de loisirs le plus visité de France après Disneyland Resort Paris, le Parc Astérix et le Futuroscope.
Site : www.puydufou.com

dimanche 13 avril 2008

Vendée-Globe - Un Canadien se paie son Vendée Globe en dons

Derek Hatfield a trouvé la parade pour être au départ le 9 novembre sans sponsor. Grâce aux dons, il a déjà récolté un million d'euros. En échange, ses donateurs verront leur nom faire le tour du monde.
« J'ai collecté pour l'instant un million d'euros. Il m'en manque 310 000. J'en ai besoin pour changer les voiles, payer l'assurance et la logistique. » À sept mois du départ, Derek Hatfield n'a aucun doute. Il sera bien au départ du prochain Vendée Globe, le 9 novembre, aux Sables-d'Olonne.

Pourtant, le skipper canadien de 55 ans n'a pas de grosse écurie derrière lui. Pas de sponsor international. Ni de fortune personnelle. Mais 5 000 « copains » prêts à l'aider. Des donateurs, en fait, qui lui ont versé de 60 € à plus des 15 000 €.



Alors cet ancien de la gendarmerie royale du Canada a de quoi être ravi, forcément, dans son bureau de Toronto. « Je ne trouvais pas de sponsor mais plein de gens voulaient m'aider. C'est comme ça que j'ai décidé de reprendre l'idée de Vincent de Broc, baptisée Votre nom autour du monde. » 12 ans plus tard, ce concept va donc reprendre le large. Les 5 000 donateurs, et ceux qui suivront, auront leur nom inscrit sur le monocoque flambant neuf du Canadien. Une manière originale de faire le tour du monde à moindre risque...

« Je suis tellement fier »

Voilà un gros problème de réglé. Celui du budget. Un second l'a été le mois dernier. Celui de l'inscription officielle. D'ailleurs, pour y parvenir et engranger les milles nécessaires à sa qualification, le skipper Canadien a montré toute sa volonté, sa détermination même, en terminant une Transat BtoB dans des conditions difficiles. Avec notamment un pilote automatique défectueux, des ennuis récurrents d'informatique l'empêchant d'avoir accès aux fichiers de météo, une préparation physique insuffisante due aux heures passées à la construction du bateau, etc. Il l'a terminée amaigri mais heureux.

« Je suis le 15e inscrit pour le Vendée Globe. Je suis tellement fier. Il y aura un tel niveau au départ. Je me sens privilégié de pouvoir faire partie de ce groupe de skippers si forts. » Allez, un dernier objectif avant de rejoindre la France en septembre prochain ? Oui, il en a un : « Derek va essayer d'apprendre le français » promet son attachée de presse.


Contact. Les dons peuvent se faire sur le site internet du skipper, traduit en français, à l'adresse : www.spiritofcanada.net

Source : Ouest-France

mardi 1 avril 2008

Vendée-Globe 2008 - Des nouveautés en mer... comme à terre

Les règles du jeu changent. Au niveau du règlement, le Vendée Globe ne connaît pas de changement fondamental. Il demeure une course autour du monde en solitaire, sans escale ni assistance. Mais dans le détail, cela va changer : ce sont désormais les organisateurs qui mettront à disposition des skippers les principaux fichiers météo. Des fichiers bruts, bien sûr, que chacun devra ensuite analyser pour choisir la bonne route. Cela donnera à tous les skippers la même chance, quel que soit leur budget.



Les icebergs à la loupe. Grâce aux radars des satellites, les concurrents recevront par mail les positions des glaces dérivantes, dans un souci de sécurité. Toujours à cause des icebergs, et du réchauffement climatique qui provoque la fonte des glaces, les portes par lesquelles devaient passer les concurrents en 2004-2005 pourraient être déplacées pour limiter les risques de collision.

Les copains détectés. Autre nouveauté : chaque bateau sera équipé d'une balise supplémentaire pour permettre aux skippers solitaires de savoir si d'autres bateaux se trouvent à proximité. Dans certaines zones de course, c'est effectivement une des grandes angoisses des concurrents.

Un village new-look. Hormis le spectacle accru (lire ci-dessus), quelques nouveautés vont apparaître à terre. Aux Sables-d'Olonne, un village pédagogique de 600 m2 sera dédié aux scolaires pour les sensibiliser à la course et au milieu maritime. Dans le reste du village, les visiteurs pourront aussi observer quelques modifications : finie la grande foire commerciale, tous les exposants devront désormais avoir un lien avec la Vendée ou la mer.

Un départ plus spectaculaire. Pour permettre à un maximum de personnes d'observer les bateaux avant le départ, depuis la terre, et ce le jour J, les monocoques défileront le long de la baie des Sables-d'Olonne jusqu'à la bouée de Bourgenay. À noter que plus de 100 bateaux accompagnateurs ont déjà prévu d'assister au départ (contre 85 en 2004), ce qui devrait représenter entre 15 000 et 20 000 personnes sur l'eau.

Paris et ses « people ». Le PC course sera désormais installé sur l'esplanade, qui se situe entre la tour Montparnasse et les Galeries Lafayette. Soit 700 m2 facilement accessibles et surtout très visibles. En plus du PC course habituel, cet espace sera une vitrine de la Vendée pendant les quelques mois de la course. De plus, lors des vacations quotidiennes en public, des sportifs ou des artistes seront invités à venir dialoguer avec les skippers en mer.

Les dates à retenir. Le 1er juillet, on connaîtra la liste définitive des concurrents inscrits. Le 18 octobre, le village ouvrira ses portes au public, à Port-Olona, aux Sables-d'Olonne, en présence des skippers et des bateaux participants. Et le 9 novembre, le départ de la course sera donné au large des Sables-d'Olonne.