Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

mercredi 11 avril 2012

La cave en Vendée




Tout « honnête homme » en Vendée se doit d'avoir « sa cave ». Les meilleures caves sont connues et deviennent l'objet d'une concurrence acharnée tant pour la quantité et la qualité des vins que pour l'esthétique et l'originalité du lieu. Marcel H., d'Antigny, nous explique avec insistance quelle ne fut pas sa surprise quand des nouveaux amis du Nord de la France vinrent leur rendre visite en juillet 1984 en avouant qu'ils ne savaient pas ce que signifiait « descendre à la cave » et encore moins ce qu'était une « cave ». 

Par la suite, il leur fit faire une « tournée des caves » des copains au cours de laquelle ses amis purent prendre des photos et goûter aux vins de pays en général prohibés par la loi : variétés « Noah », « Oberlin »…

Ce lieu et cette coutume vendéenne a inspiré les dessins qui suivent :













Source : http://philgref.illustrateur.org/2012/01/18/joyeuses-coutumes-de-vendee-la-cave-1ere-partie/

Allez plus loin : https://sites.google.com/site/lacaveenvendee/

mercredi 14 mars 2012

Le Puy du Fou "Oscarisé"

L'Oscar du meilleur parc au monde remis samedi, 17 mars 2012, à l'occasion des Thea Awards 2012 à Los Angeles
Les professionnels des parcs à thème du monde entier remettront au Puy du Fou le prix le plus prestigieux dans le monde "l'entertainement" le Thea Classic Award. Ce prix international récompense pour la première fois un parc français pour sa créativité, la qualité et l'originalité de l'ensemble de ses créations.



Philippe de Villiers le créateur du Puy du Fou , Nicolas de Villiers le président du parc et Laurent Albert le directeur général seront à Los Angeles samedi pour recevoir le prix.

jeudi 8 mars 2012

Génocide Vendéen

Dominique SOUCHET, député de la Vendée, vient de déposer une proposition de loi dont l'article unique prévoit que « La République française reconnaît publiquement le génocide vendéen de 1793-1794 ».

A l'heure où le Parlement vient de légiférer sur la pénalisation du négationnisme pour des génocides extérieurs à notre pays, la France doit pouvoir regarder son histoire en face.

Comme le génocide arménien, le génocide vendéen a longtemps fait l'objet d'un déni.
Pourtant, le renouvellement récent des recherches historiques a fait apparaître, sans contestation possible, que les événements de Vendée réunissent toutes les composantes constitutives d'un génocide :
- une volonté politique de destruction systématique d'une population stigmatisée ;
- une extermination planifiée et organisée ;
- un bilan humain équivalent, en proportion de population, à celui du génocide cambodgien.

Malgré cela, les historiens eux-mêmes constatent qu'en dépit de leurs travaux et des efforts des médias (le film Robespierre, bourreau de la Vendée diffusé le 7 mars 2012 par France 3), le sacrifice des Vendéens n'a toujours pas été vraiment intégré dans l'histoire de la nation.

Si le génocide arménien, premier génocide du XXe siècle, a été justement reconnu par le Parlement français, pourquoi le génocide vendéen, premier génocide de l'ère moderne, ne l'est-il pas lui aussi ?

Les députés de la Convention ayant été à l'origine du cadre juridique qui a légalisé le génocide, il appartient aux députés d'aujourd'hui de prendre l'initiative de mettre fin au déni qui pèse encore sur cette page essentielle de notre histoire.

Pour Dominique SOUCHET, cette proposition de loi n'a pas pour objectif de diviser, mais au contraire de réconcilier la France avec elle même. Elle prévoira donc une reconnaissance officielle, mais sans pénalisation du négationnisme.

Elaborée à la suite du débat sur le génocide arménien et plus largement sur les génocides reconnus par la loi, cette proposition de loi sera prête à être redéposée et examinée par les députés dès l'ouverture de la prochaine législature.

http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion3754.asp

mercredi 29 février 2012

Guide Michelin 2012 : les étoilés de Vendée confortés




Thierry Drapeau, Alexandre Couillon et Sébastien Bonavita ont conservé leurs étoiles au guide Michelin 2012. Trois tables aux saveurs différentes, mais un amour commun pour l'art culinaire.
Restaurant Thierry Drapeau, St-Sulpice-le-Verdon, deux étoiles : « C'est une bonne nouvelle. Nous travaillons tout au long de l'année sur la régularité et la rigueur. Je mise avant tout sur la qualité des produits. La difficulté est de trouver ces produits extra. Cela demande du temps. Il faut les goûter, voir comment ils sont produits. Je vais régulièrement manger chez les uns et les autres. Il faut être curieux pour avancer, aller voir ce que font les 3 étoiles Michelin pour s'améliorer, mais sans copier. Il y a la cuisine, mais aussi le service, la décoration. Il faut qu'il se passe quelque chose dans le restaurant, que tout soit en osmose, que les clients ressentent la passion que nous vivons pour ce métier. »
Alexandre Couillon, La Marine, Noirmoutier, une étoile : « Nous avons un emplacement saisonnier dans une région saisonnière et être référencé par Michelin est d'une grande importance pour nous. Car nos maisons, mêmes étoilées, restent fragiles. En Vendée, de tous les étoilés nous sommes les seuls à être propriétaires de nos murs. Nous n'avons pas de spécialités, nous sommes dans la cuisine de saison, très marine, très végétale aussi. C'est la huitième année consécutive que La Marine décroche cette étoile. Et à côté de la Marine, j'ai un autre restaurant, la Table d'Élise, qui vient d'obtenir le bib gourmand pour la quatrième année consécutive ».
Sébastien Bonavita, le Cayola, une étoile : « Cela fait trois ans que nous sommes étoilés par le guide Michelin. Cette année, je suis vraiment content, car 70 % de mon équipe en cuisine était nouvelle. Les nouvelles associations de saveurs crées en 2011 plaisent. On a su oser, mettre du poisson avec des fruits de la passion par exemple. par ailleurs, le restaurant fête ses 20 ans en mars. Un menu spécial anniversaire sera concocté pour l'occasion ».

Source : Maville

jeudi 16 février 2012

Deux Vendéennes ont créé un site pour choisir son candidat à la présidentielle



L’élection présidentielle approche et vous ne savez pas pour quel candidat vous allez voter ? Maud et Alice ont trouvé la solution. Ces deux jeunes web designers ont créé un site Internet pour aider les internautes à faire leur choix.



Les deux Vendéennes ont élaboré un questionnaire pour permettre à chacun de constater quel candidat le représente le plus. « Il y a 13 questions, posées par thèmes », expliquent les deux jeunes femmes, âgées de 26 et 27 ans. Des propositions issues entièrement des programmes de chaque candidat.
Le test est rapide à faire, l'anonymat est garanti, et on peut consulter les statistiques, élaborées à partir de tous les tests réalisés, pour voir qui est le candidat en tête.

Source : Maville.com

mercredi 8 février 2012

« The War of the Vendee » la bande annonce




La première de ce film (dont le DVD en anglais devrait sortir en février 2012) – une projection réservée à l’équipe de tournage et aux jeunes acteurs – s’est déroulée le 2 janvier, « en la fête du bienheureux Laurent Batard, un des nombreux prêtres et martyrs de la Vendée » précise le site de Navis Pictures.












Le réalisateur de ce film intitulé The War of the Vendee, Jim Morlino, catholique fervent, dirige la maison de production cinématographique Navis Pictures basée à Dambury dans le Connecticut, spécialisée dans le film religieux (par exemple l'émouvant St. Bernadette of Lourdes en 2009). Cette maison prépare un film sur l'assassinat – prétendue éxécution suite à un jugement expéditif – de Louis XVI par les révolutionnaires le 21 janvier 1793.

Une autre bande-annonce :







mardi 7 février 2012

Projet de Port à Brétignolles-sur-mer : le communiqué de presse du Préfet de Vendée


"... le préfet a appelé l'attention de monsieur le maire de Brétignolles sur Mer sur la nécessité, au cas où un nouveau projet serait élaboré par la commune, d'établir un diagnostic préalable, lucide et exhaustif, des contraintes de toute nature - touchant plus particulièrement à la sauvegarde de l'environnement- à prendre impérativement en considération ..."



Site de la préfecture de la Vendée



jeudi 26 janvier 2012

Thalassa aux Sables d'Olonne

L'émission de Georges Pernoud : Thalassa pose ses valises aux Sables d'Olonne le vendredi 03 février 2012.





Depuis septembre 2011, les animateurs font le tour du littoral français et c’est en direct, depuis un port français, que l’émission est tournée. En fidèle capitaine, Georges Pernoud et son équipe seront au bord du magnifique trois-mâts, Le Bel-Espoir, bâteau sur lequel naviguent des jeunes en rupture avec la société afin qu’ils reprennent confiance en l’avenir. 

Le public pourra assister au direct de l’émission en escale aux Sables d’Olonne. Trois reportages sur la Vendée et le littoral vendéen seront au programme : les deux îles, puis un reportage sur les sablais d’origine et ceux venus d’ailleurs, s’installer sur la Côte de Lumière, à l’instar de Jean-Luc Van Den Heede, le navigateur français, devenu sablais d’adoption, qui sera à l’honneur de cette émission.
A l’honneur également dans cette série de reportages consacrés à la Vendée, la famille Couturier pour « les artificiers de la mer » ainsi que les jeunes footballeurs de « Foot’Océane ».
Au programme également, trois reportages sur le Brésil et un reportage sur la Sibérie.


L’entrée est libre. La municipalité des Sables d’Olonne a concocté un programme pour animer à partir de 19 h 30 Le quai Franqueville qui deviendra piétonnier. Georges Pernoud prendra l’antenne en direct à 20 h 35. 


Des groupes musicaux et locaux assureront l’animation de cette soirée : 


- 19h40-19h50 : classe-orchestre du collège Pierre Mauger 
- 20h-20h15 : orchestre à vent du Conservatoire Intercommunal Marin Marais 
- 20h20-21h : La Fanfare Electrique 
- 21h10-21h20 : classe-orchestre du collège Pierre Mauger 
- 21h45-22h : orchestre à vent du Conservatoire Intercommunal Marin Marais 
- 22h15-23h : La Fanfare Electrique 


Les chefs des restaurants "Le Quai des Saveurs" et "Le Fatra"cuisineront en direct. Deux vins seront proposés à la dégustation par le Domaine St Nicolas, de Thierry Michon et les vins de Brem.
L'association "Au bonheur des Dames" animera le quai avec une dizaine d'exposants locaux. C’est Jean-Robert , l’animateur-présentateur vendéen qui sera en charge de présenter les différentes animations offertes sur le quai sablais.


mardi 24 janvier 2012

Affiche Officielle du Vendée Globe 2012-2013



Bruno Retailleau, Président du Conseil Général de la Vendée et Louis Guédon, Député-Maire des Sables d'Olonne, accompagnés de la navigatrice Samantha Davies, ont dévoilé l'affiche officielle du Vendée Globe 2012-2013, dont la date de départ est fixée au samedi 10 novembre prochain.

samedi 14 janvier 2012

Le Jambon de Vendée obtient son IGP

Vendredi 13 janvier 2012, jour de chance pour le jambon de Vendée, son IGP (Indication Géographique Protégée) est officiellement annoncée.
Reconnaissance d'un savoir-faire, la recette, et d'un terroir, les porcs doivent être issus d'élevages du Grand Ouest, l'IGP Jambon de Vendée est une victoire après plusieurs années de bataille pour son obtention.

La particularité de ce jambon est qu'il est désossé avant d'être salé, conservé dans du sel et de l'eau de vie et assaisonné avec des épices. Le climat vendéen étant peu favorable à sa conservation, le sel ne suffisait pas, c'est pourquoi l'eau de vie a été ajoutée. Les épices, quant à eux provenaient des différents ports du littoral.

Aujourd'hui, le jambon Vendée est en troisième place des jambons français après celui de Bayonne et d'Aoste ; et en cinquième place européenne.

source image : Jambon de Vendée


"Les Gaulois connaissaient déjà la technique de fabrication du jambon. On dit que l'occupant romain aurait appris son secret de fabrication sur les côtes atlantiques, avant de les répandre tout au long de ses grandes voies. Dans toutes les fermes, jadis, on pouvait compter de nombreux cochons qui fournissaient, durant l'hiver, les paysans en viande de saloir comme en charcuteries diverses : boudins, andouilles, gogues, fressure, rillons et rillettes ! Le véritable jambon cru de Vendée est le fruit d'une recette rigoureuse, composée notamment d'un préparation aromatique et d'une salaison (au sel de Noirmoutier), avant un court séchage."




Références :

Conseil Général de la Vendée


lundi 9 janvier 2012

Une centrale photovoltaïque flottante (100 kWc) en Vendée !


La compagnie OseSol a mis au point une structure photovoltaïque flottante à faible coût et adaptable à tous types de bassins.
Depuis fin novembre 2011, une installation d'une puissance de 4 kWc est fonctionnelle sur un plan d'eau en Vendée après avoir reçu les validations techniques et règlementaires nécessaires en partenariat avec l'Institut Catholique des Arts et Métiers (ICAM) de Nantes.






Ce nouveau concept de centrale, composée de panneaux photovoltaïques reposant sur une structure flottante, est l'aboutissement d'une étude menée depuis décembre 2010. En collaboration avec des entreprises françaises et européennes, cette technologie a fait l'objet d'un dépôt de brevet en mai 2011.

Osesol a travaillé en partenariat avec L'ICAM de Nantes pour la modélisation et les calculs de structures. L'ICAM a entamé la phase d'étude finale au mois de septembre 2011 et a validé notamment la conception pour la tenue à la tempête, aux vagues, au givre et à la neige.

D'après OseSOln ce procédé breveté permet de répondre aux exigences réglementaires et environnementales tout en proposant une solution économique. En effet, ces centrales offrent un coût de revient énergétique extrêmement faible puisqu'avec cette technologie, Osesol atteint la parité réseau dès 2011 en proposant un coût de production du kWh photovoltaïque inférieur à 0,15 euros. Cette performance peut être obtenue pour des centrales de petite taille (dès 32 kWc) jusqu'à plusieurs MWc. Par exemple, dans des conditions normales de production (Sud et Ouest de la France), le prix de revient du kWh électrique photovoltaïque est inférieur à 0,12 euros !

Exploiter le potentiel de ces bassins permet de créer une énergie locale proche du consommateur.

La technologie proposée par Osesol s'avère performante puisqu'un bassin d'1,5 hectare équipé d'une centrale peut produire 1.200 MWh/an soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 400 foyers. Une fois équipés, les bassins présentent de nouveaux avantages à la fois écologiques et économiques.

Sur le plan écologique, l'évaporation de l'eau et la prolifération des algues sont limitées. La performance des panneaux est quant-à elle optimisée par refroidissement naturel de ceux-ci ;
Aussi, en plus du faible coût de revient de l'électricité, on peut imaginer que ces centrales renforceront la faisabilité d'un certain nombre de projets. Pour un agriculteur, s'équiper d'une centrale de ce type lui permettra de rentabiliser la création d'un bassin d'irrigation. Pour un industriel ou une collectivité, la lagune sera optimisée au plan économique.

Par leur conception, les centrales sont non polluantes : les panneaux à base de silicium amorphe sont nettement moins impactants sur l'environnement que les panneaux classiques au silicium cristallin. Toutes les parties métalliques ayant été supprimées, les centrales deviennet facilement recyclables et affichent un temps de retour énergétique inférieur à un an et un temps de retour carbone inférieur à 5 ans.

L'appareil de production des supports flottants sera disponible à partir de février 2012, tandis que les premières installations débuteront en mars sur le territoire national puis à l'international.

Par ailleurs, l'autorisation administrative à été obtenue pour une première installation de 100 kWc sur sur la lagune d'épuration d'un abattoir de canards de La Pommeraie sur Sèvre (85).

Source : enerzine

dimanche 1 janvier 2012

Huître : la "Brune de casiers"

C'est une espèce d'huîtres unique en France : la "Brune de casiers" produite comme il y a 100 ans.


Elles sont élevées uniquement dans l'estuaire du Payré en Vendée sur la communne de Talmont St Hilaire. Une petite production à l'ancienne, seulement 30 tonnes par an, très recherchée par les connaisseurs. Une idée peut-être pour un réveillon du Nouvel An ou pour une autre occasion de repas de fête.


Estuaire du Payré (Vendée)


La "Brune de casiers" est produite comme il y a 100 ans et elle est soutenue aujourd'hui par l'Union européenne. Une huître plus bio que bio qui coûte un petit euro de plus qu'une huître classique.

Source : France 3