Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

mardi 1 avril 2008

Vendée-Globe 2008 - Des nouveautés en mer... comme à terre

Les règles du jeu changent. Au niveau du règlement, le Vendée Globe ne connaît pas de changement fondamental. Il demeure une course autour du monde en solitaire, sans escale ni assistance. Mais dans le détail, cela va changer : ce sont désormais les organisateurs qui mettront à disposition des skippers les principaux fichiers météo. Des fichiers bruts, bien sûr, que chacun devra ensuite analyser pour choisir la bonne route. Cela donnera à tous les skippers la même chance, quel que soit leur budget.



Les icebergs à la loupe. Grâce aux radars des satellites, les concurrents recevront par mail les positions des glaces dérivantes, dans un souci de sécurité. Toujours à cause des icebergs, et du réchauffement climatique qui provoque la fonte des glaces, les portes par lesquelles devaient passer les concurrents en 2004-2005 pourraient être déplacées pour limiter les risques de collision.

Les copains détectés. Autre nouveauté : chaque bateau sera équipé d'une balise supplémentaire pour permettre aux skippers solitaires de savoir si d'autres bateaux se trouvent à proximité. Dans certaines zones de course, c'est effectivement une des grandes angoisses des concurrents.

Un village new-look. Hormis le spectacle accru (lire ci-dessus), quelques nouveautés vont apparaître à terre. Aux Sables-d'Olonne, un village pédagogique de 600 m2 sera dédié aux scolaires pour les sensibiliser à la course et au milieu maritime. Dans le reste du village, les visiteurs pourront aussi observer quelques modifications : finie la grande foire commerciale, tous les exposants devront désormais avoir un lien avec la Vendée ou la mer.

Un départ plus spectaculaire. Pour permettre à un maximum de personnes d'observer les bateaux avant le départ, depuis la terre, et ce le jour J, les monocoques défileront le long de la baie des Sables-d'Olonne jusqu'à la bouée de Bourgenay. À noter que plus de 100 bateaux accompagnateurs ont déjà prévu d'assister au départ (contre 85 en 2004), ce qui devrait représenter entre 15 000 et 20 000 personnes sur l'eau.

Paris et ses « people ». Le PC course sera désormais installé sur l'esplanade, qui se situe entre la tour Montparnasse et les Galeries Lafayette. Soit 700 m2 facilement accessibles et surtout très visibles. En plus du PC course habituel, cet espace sera une vitrine de la Vendée pendant les quelques mois de la course. De plus, lors des vacations quotidiennes en public, des sportifs ou des artistes seront invités à venir dialoguer avec les skippers en mer.

Les dates à retenir. Le 1er juillet, on connaîtra la liste définitive des concurrents inscrits. Le 18 octobre, le village ouvrira ses portes au public, à Port-Olona, aux Sables-d'Olonne, en présence des skippers et des bateaux participants. Et le 9 novembre, le départ de la course sera donné au large des Sables-d'Olonne.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le skipper de Fondation océan vital arrive ce samedi. Mission accomplie.Les panneaux solaires et l'éolienne verticale ont tenu.
Raphaël Dinelli et son bateau laboratoire Fondation océan vital sont attendus aujourd'hui, à 16 h 30, dans le chenal des Sables-d'Olonne. Retour à son port d'attache pour « Rafu » qui bouclera son tour en 125 jours, comme en 2005. Au-delà de la course, le « skipper testeur » revient satisfait.
Il expérimentait pour sa fondation une éolienne verticale et des panneaux photovoltaïques. L'idée : essayer de faire le tour du monde en autonomie d'énergie. L'espoir : d'éventuelles applications futures dans l'habitat. Pari a priori réussi sur le premier tableau.

« Cette année les conditions étaient difficiles. Quand Raphaël est parti, il ne connaissait pas le rendement des panneaux. Si rien n'avait marché à bord, il aurait fallu abandonner », explique Virginie Dinelli, sa femme.

Satisfaction « solaire »

L'ensemble, composé de panneaux de trois générations différentes, « a bien fonctionné ». Mention à ceux « de la dernière génération ». Les six batteries ont été constamment alimentées et ont pu bien faire fonctionner l'électronique de bord.

« En plus de quatre mois de mer, les panneaux ne sont pas intacts. On sait qu'il reste encore du travail, notamment en terme esthétique », tempère Frédéric Alain, responsable technique. Autre bon point : l'éolienne (1,80 m de haut pour 1m de diamètre), réduite en taille et renforcée, a résisté à toutes les tempêtes. Ses résultats en production d'énergie ont été analysés à l'Icam de Nantes.

Nouveau happy end donc pour le navigateur qui peut remercier le conseil général et le conseil régional. Leurs deux récentes enveloppes, de 150 000 € chacune, ont permis de boucler le budget de ses programmes éolien et solaire.