Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

samedi 7 juin 2008

La Vendée, plus que jamais terre de performances




Les numéros 1 mondiaux prospèrent dans le département. Qui sont-ils ? Pourquoi une telle réussite ? Des clés pour comprendre.

• La Vendée, terre de numéros 1 ?


Certains parlent même de « miracle économique vendéen ». Au palmarès : un n° 1 mondial de la construction de plaisance (Bénéteau-Jeanneau) ; du pétrin de boulangerie (VMI) ; de la machine à vendanger (New Holland Braud) ; du roulement à billes (SKF) ; des couronnes de démarreur (Defontaine), etc. Un leader européen de la construction de remorques (Samro). Un n° 1 national de la pizza en rayon frais (Sodeb’O) ; un autre du meuble junior (Gautier). La liste est encore longue…






• Pourquoi une telle réussite ?

Le truc des Vendéens ? Détecter les marchés de niche. C’est ça le sport national, au pays de la brioche. Trouver la pépite, parfois improbable, pour séduire une clientèle nouvelle. A cet état d’esprit, s’ajoute une main-d’oeuvre « particulièrement agréable », souligne Patricia Brochard, coprésidente de Sodeb’O.



Elle est non seulement efficace, mais en plus, peu revendicative.


• Existe-t-il un modèle économique vendéen ?

Des tendances se dessinent, mouvantes. L’idée, c’est de rester dans un lieu où se concentrent de petites entreprises qui travaillent en réseau. Ensemble, elles s’adaptent aux évolutions du marché. Ce type d’économie permet de rebondir plus facilement en cas de pépin.


• Pourquoi une crise de la maind’oeuvre ?

La Vendée a le taux de chômage le plus faible de France : 5,7 %. Avec des emplois et des salaires pas toujours aguicheurs (travail à la chaîne), pas facile de susciter des vocations. Du coup, les entrepreneurs vont jusqu’à recruter hors Métropole, à La Réunion notamment. Et même dans les pays de l’Est. L’ANPE y va aussi de ses opérations séduction géantes, pour trouver des mains d’or de la métallurgie, du bâtiment ou encore du transport. Histoire d’aider les entreprises à poursuivre leur développement. En Vendée.


Source : Ouest-France juin 2008




• Le plus faible taux de chômage français : 5,7 %.
Un chiffre à faire pâlir d’envie plus d’un. À l’intérieur du département, le Bocage vendéen est le secteur qui tire le plus ce chiffre vers le bas, avec un taux de chômage de 3,6 %. C’est ce que les spécialistes nomment le « plein-emploi ».

• Les Vendéopôles.


Ils sont les vitrines de l’économie vendéenne. Imaginés par le conseil général pour contribuer au développement du département, ils ressemblent à des « zones industrielles » offrant des services aux entreprises et implantées sur l’ensemble du territoire. Ils sont une douzaine au total et accueillent des entreprises comme Arrivé, Bénéteau, Cougnaud, ou encore Louis-Vuitton. Au total, 160 entreprises, représentant 6 000 emplois.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

o lé bé tchu...t'cché vendéens étant do durs