Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

jeudi 11 septembre 2008

Un parc éolien en Vendée

L'opérateur allemand WPD envisage la création d'un important parc éolien offshore au large de la Vendée, entre Noirmoutier et l'Ile d'Yeu. Le projet fait état de 120 éoliennes pour une capacité de 600 MW, représentant « l'équivalent de 70 % de l'électricité totale consommée dans le département », souligne Frédéric Lanoë, directeur général de WPD Offshore France, filiale du groupe. L'investissement est estimé à 1,2 milliard d'euros.




Le dossier est en cours de présentation auprès des élus et, surtout, des professionnels de la mer que WPD espère bien convaincre car la département n'a pas été choisi au hasard : le littoral bénéficie de vents forts et réguliers et d'un plateau continental en pente douce qui permettra à la société d'ancrer ses éoliennes à plus de 12 kilomètres des îles et quelque 25 kilomètres du continent. « On ne distinguera que des têtes d'épingle depuis la terre », assure Frédéric Lanoë. Autre avantage de la Vendée : « La plupart des pêcheurs locaux utilisent les arts dormants, c'est-à-dire des engins de capture (casiers, filets, etc) se posant sur le fond. Cette pratique est particulièrement compatible avec notre projet puisque chaque mât sera distant l'un de l'autre d'environ 800 mètres. »

Ce parc générera un revenu de 7,2 millions d'euros par an que se partageront les communes et les pêcheurs. Son ouverture est programmée en 2013. Il s'agit du troisième projet français annoncé par WPD après ceux de Fécamp (Seine-Maritime) et Ver-sur-Mer (Calvados).

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Où en est le projet de création d'un parc éolien au large de l'île de Noirmoutier et de l'île d'Yeu? En septembre dernier, on apprenait l'intention de la société WPD Offshore France, spécialisée dans les énergies renouvelables, d'implanter 120 éoliennes à une quinzaine de kilomètres des côtes noirmoutrines et à une dizaine de celle de sa voisine de l'île d'Yeu. Cette annonce avait provoqué de vives réactions parmi les élus, les pêcheurs, les associations environnementales... suscitant l'enthousiasme des uns et la colère des autres.

Particulièrement, celle du président du conseil général Philippe de Villiers qui avait fait voter une résolution par les élus de l'assemblée départementale, demandant au préfet de Vendée et au préfet maritime, les deux décideurs en la matière, de ne pas y donner suite.

« On reste confiant »

Qu'en est-il cinq mois après? « Le dossier est toujours d'actualité et suit son cours », assure, sans donner plus de précision, WPD offshore. « C'est un projet qui se fait sur le long terme. Pour l'instant, nous n'avons pas d'événements majeurs à communiquer », justifie l'un des responsables, Frédéric Lanoë. Le dossier serait en phase d'études préliminaires et le parc toujours susceptible d'émerger à l'horizon 2013.

Pour autant, le projet a-t-il vraiment des chances d'aboutir? « Nous restons confiants », réitère Frédéric Lanoë. La position de la France qui s'est fixée pour objectif d'a&tteindre une production éolienne offshore de 6000 mégawatts, l'incite à l'optimiste. « On ne pourra pas tout mettre en Manche. Noirmoutier est un site idéal qui remplit toutes les conditions. »

Sur le plan local, la société a le soutien, inconditionnel, de Bruno Noury, le maire de l'île d'Yeu, et dans une autre mesure, celui des pêcheurs, plutôt bienveillants à l'égard du projet, mais toujours dans l'attente de compléments d'informations.

Des oppositions réitérées

Elle sait aussi qu'elle devra conjuguer avec l'opposition virulente et réitérée du président du conseil général, fermement décidé à empêcher toute installation.

« C'est une fausse bonne idée. Et je mets en garde tous ceux qui se font prendre à ce miroir », martèle Philippe de Villiers. De son côté, la société appelle à la conciliation: « Il faut définir un projet évolutif qui permette à tout le monde de s'y retrouver. » Pour Noël Faucher, le maire de Noirmoutier, il est déjà trop tard: « C'est parti sur de mauvaises bases. Or un tel projet ne peut se faire sans consensus. Les enjeux sont trop importants. »

Son collègue, Bruno Noury, ne partage pas cet avis: « L'État a pris des engagements sur le plan européen. C'est lui qui décide. Des projets similaires sont menés en Manche. En Vendée, je ne comprendrais pas qu'il y ait des motifs politiques à un refus de principe. »

source : maville.com

Anonyme a dit…

Les énergies fossiles ne sont pas inépuisables, et le nucléaire est à manier avec précaution. Des énergies alternatives : oui, mais pas avec un rapport coût/bénéfice hors de prix, car elles ne pourront être soutenues financièrement sur le moyen et long terme. Ces solutions non viables des points de vue économiques et environnementales, artificiellement soutenues par des subventions payées par les consommateurs disparaîtront mais en laissant la gestion des friches industrielles à la charge de la collectivité. C’est le cas de l’éolien qui ne produisant que 1 jour sur 5, doit compenser par de l’électricité thermique pendant les 4 jours restants. Par nature l’énergie éolienne ne sera jamais une industrie performante et aura toujours besoin de béquilles. C’est une solution obsolète et une impasse.

L’adage « ce n’est pas en peaufinant la bougie qu’on a inventé l’ampoule électrique » pourrait s’appliquer à l’éolien.

Si on n’a pas d’idées plus innovantes que l’éolien, commençons par isoler les bâtiments, utiliser des ampoules à basse consommation, éteindre les bureaux la nuit, respecter les niveaux des températures dans les locaux publiques et privés (comme la loi le demande et qui n’est jamais respecté ni contrôlé) etc. toutes choses de bon sens, faciles à faire avant de se lancer dans des opérations compliquées, coûteuses et hasardeuses.

Le Gouvernement et l’Administration devraient d’ailleurs servir de modèle dans ce sens, ce qui est loin d’être la cas dans les bâtiments publiques, et donc balayer devant sa porte avant d’imposer aux citoyens des charges financières supplémentaires. Evidemment pour un ministre de l’écologie ce n’est pas très sexy et a un goût de “déjà vu”. Insuffisant quand on est avide de pouvoir et de notoriété. On préfère refaire des “Concorde” et des paquebots “France” et refiler le “bébé” avec ses contraintes aux générations suivantes. L'innovation et l'imagination ne sont pas au pouvoir. Si c'était le cas cela se saurait.

AmiDesIles a dit…

Des informations très pédagogiques et utiles sur le projet à l'adresse suivante:
www.wpd-projetdeuxiles.fr

Un site très bien fait!