
Pour la protection de ce site (outre l'arrêt de toute urbanisation ) deux mesures sont à prendre d'urgence :1- un strict respect des heures de rejet d'eau douce ou polluée( barrages des Vallées, du Jaunay ou de la station d'épuration) Fermeture des écluses avant le début de la marée montante pour éviter que cette eau douce chargée de nitrate ne soit refoulée dans la Vie,dans les étiers et les bassins Si cette eau n'est pas évacuée par le courant, des déchets nocifs se déposent sur les rives . . 2- être attentif à la prolifération inquiétante de plantes nuisibles : moutarde sauvage et séneçon arbustif qui éliminent la végétation propre au marais salé .
Il serait urgent de faire intervenir chaque propriétaire pour un fauchage annuel visant à éliminer ces deux plantes .
Premièrement, couper les pieds de moutarde avant l'apparition des graines ( cette opération aurait deux avantages : limiter leur prolifération, et un enrichissement du sol (azote) par le pourrissement de leurs racines) .
Deuxièmement, arrachage du séneçon, sinon la dispersion des graines aboutirait à une multiplication inquiétante de cette plante qui étouffe toute autre végétation. (soude, salicorne ,etc...)
Action à envisager, l'information aux municipalités concernées et aux syndicats des marais pour une incitation au fauchage des « bossis » et à ne plus importer de matériaux inappropriés à ce milieu fragile.
Les marais salants remis en activité sont un exemple de l'entretien et la restitution de l'aspect initial du marais. L'activité principale actuelle est la pisciculture et les pratiquants doivent comprendre que la modification de l'environnement peut nuire à leur activité .
Source : CNPS
Une association que je soutiens...
1 commentaire:
lé bia t'chou maro...vive la vendée
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