Un Oeil sur la Vendée

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vendredi 15 février 2008

Agriculture Bio en Vendée

Convertir les exploitants agricoles à la culture biologique, c'est l'objectif de la Chambre départementale d'agriculture de Vendée. Un marché porteur mais les aides de l'Etat sont jugées insuffisantes.



La Chambre de l'agriculture de la Vendée avait organisé la semaine dernière une réunion d'information. L'objectif, inciter les agriculteurs à se convertir à la culture biologique. Avec plus d'une soixantaine de participants, « c'est plutôt bon signe et encourageant » se félicite Paulette Chauvel, conseillère en agrobiologie à la chambre consulaire.
L'accent est mis sur la rentabilité de la culture biologique. « Les résultats sont proches, voire plus élevés » que ceux de la filière classique.

187 fermes biologiques en Vendée

Or dans un contexte économique difficile en raison de la hausse du prix des matières premières, Christian Francheteau, responsable du dossier culture bio à la Chambre d'agriculture, reste prudent sur l'avenir. « On ne sait pas si cette différence s'estompera ou non à l'avenir ».

La filière bio en Vendée, ce sont 187 exploitations réparties sur 11 600 hectares, soit 2,4% du département (2% en France). Dont la moitié sont maraîchers. Au niveau régional, elle se classe deuxième derrière la Loire-Atlantique. Et, précise Christian Francheteau, « la région des Pays-de-la-Loire arrive deuxième en France. ».

Un dispositif d'aide à la conversion plafonné

C'est un marché porteur, 1,6 milliards d'euros en 2006 sur la plan national. Christian Francheteau, agriculteur biologique depuis une dizaine d'années à Bouin constate « une progression du fait d'une demande toujours croissante, actuellement supérieure à l'offre ».

D'où « une volonté politique d'augmenter la production biologique en surfaces et en produits ».

L'objectif national est d'atteindre les 6% en 2010 et 20% en 2020. Mais, ce que déplore Christian Francheteau, les moyens ne suivent pas. Avec un dispositif d'aide à la conversion plafonné à 7 600€ par an, « c'est un frein » selon lui.

Et malgré les crédits d'impôts, note-t-il, ce n'est pas suffisant. Sachant qu'une exploitation bio est rentable au bout de deux, voire trois ans.

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