Un Oeil sur la Vendée

Le blog qui jette un regard sur la Vendée...

samedi 9 février 2008

Ile d'Yeu en hiver - Vendée

L'Ile d'yeu (vendée) vaut vraiment le détour et cela en toute saison, même si l'été il y a un peu de "monde"...d'où l'intérêt de l'article qu suit.

Visite de l'île d'Yeu en hiver sous le vent et avec les pêcheurs



C'est hors saison, alors que les résidents secondaires se font encore rares, que l'île d'Yeu (vendée) révèle le mieux son caractère. Les visiteurs profiteront, bien plus qu'en été, de ce frisson que procure l'insularité en fin de journée, à l'heure où le dernier bateau regagne le continent.

Plutôt que d'emporter son véhicule à un tarif prohibitif, on le laissera dans un parking à Fromentine, l'embarcadère situé à la base de l'île de Noirmoutier. C'est de là que partent chaque jour, à des horaires variables, car dépendant des marées, deux navires à grande vitesse pour Port-Joinville, la "capitale" de l'île d'Yeu.

Assez petite, à peine 9 kilomètres sur 4, et quasiment plate, l'île se prête aux promenades à vélo, même si, certains jours, la force du vent oblige à utiliser toute la gamme du pédalier. Plusieurs loueurs, situés à proximité de l'embarcadère d'arrivée, proposent des vélos tout-terrain qui permettent de découvrir les trois itinéraires balisés conçus par l'office de tourisme.

Les journées d'hiver débutent dans les bistrots de Port-Joinville, où l'on peut discuter, pour peu qu'ils soient d'humeur, avec les pêcheurs de retour du travail. La matinée se poursuit par une balade à travers les ruelles du bourg et ses rares boutiques ouvertes toute l'année.

L'architecture islaise, presque uniforme, rappelle les îles méditerranéennes : de petites maisons blanchies à la chaux, hautes d'un unique étage et garnies de volets peints en bleu, violet ou jaune.

MIMOSAS EN FLEUR

Sur la côte orientale, face au continent, le promeneur arpente les longues plages de sable fin bordées de conifères. "Il s'agit de cyprès aux branches étendues plantés voici un siècle par les habitants en manque de bois de chauffage. Ils assombrissent les paysages et acidifient les sols, mais sont appréciés des touristes", raconte Gérard Sage, agriculteur bio et observateur de la nature.

La côte sauvage, face à l'océan, dépayse davantage. Empruntant des routes que la municipalité tient à ne pas goudronner, les cyclistes découvrent de petites criques entourées de roches ocre. On visite ensuite le port de la Meule, un havre naturel qui protège quelques barques de pêcheurs allongées sur le sable à marée basse.

C'est à la pointe des Corbeaux ou à celle du But, les deux extrémités de l'île, que les amateurs de tempêtes apprécieront le plus le spectacle des rouleaux qui se jettent avec fracas sur les rochers.

L'hiver, plus doux qu'ailleurs, ne prive pas Yeu de toute végétation. Jusqu'à la mi-février, on admire les mimosas en fleur que les Islais vivant sur le continent rapportent à pleines brassées dans le bateau du dimanche soir.

En mars, la lande se parsème d'ajoncs et d'armerias, "ces petites touffes roses lumineuses qui se mêlent aux affleurements rocheux sur les pelouses rases de bord de mer", décrit M. Sage.

Les touristes qui espèrent déguster les produits de la mer devront en revanche déchanter. La quasi-totalité du poisson et des fruits de mer est expédiée sur le continent, et les prix pratiqués par l'unique poissonnerie n'ont rien à envier à ceux de la ville.

Source : Le Monde.fr

Site officiel de l'Ile d'Yeu (Vendée)

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